ANALYSE – Chaos à Los Angeles : Trump reprend les commandes pendant que la Gauche radicale laisse brûler la Californie

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émeutes a los Angeles 2025
Réalisation Le Lab Le Diplo

Par Angélique Bouchard

LOS ANGELES — La Californie est à nouveau sous tension. Après des raids fédéraux massifs opérés par l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) dans le comté de Los Angeles début juin, les manifestations ont rapidement dégénéré en émeutes urbaines, forçant le président Donald Trump à déployer 2 000 soldats de la Garde nationale. Face à l’inaction des dirigeants démocrates de l’État, Trump agit — et frappe fort.

Plus de 1 000 émeutiers ont assiégé le Roybal Federal Building dans la nuit du vendredi 06 juin 2025, tentant de forcer l’entrée, détruisant des biens publics et s’en prenant physiquement à des agents fédéraux. Pendant près de deux heures, les agents de l’ICE ont été livrés à eux-mêmes, le LAPD ne répondant qu’après des appels répétés. La scène a viré à l’affrontement lorsque les forces de l’ordre ont utilisé gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes pour disperser les assaillants.

Selon le DHS, les agressions contre les agents de l’ICE ont augmenté de 413 % ces derniers mois.

“Nous n’allons pas laisser un remake de Minneapolis 2020 se produire à Los Angeles”, a martelé Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure.

“Trump met la sécurité des citoyens avant les fantasmes idéologiques de Gavin Newsom.”

De la fête à l’émeute : Newsom compare les violences anti-fédérales de L.A. à une victoire des Eagles

Alors que les rues de Los Angeles sont en proie à des violences sans précédent à la suite d’une série de raids menés par les agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), la réaction du gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, suscite l’indignation de la classe politique conservatrice et des citoyens californiens inquiets. Son porte-parole, Izzy Gardon, a en effet comparé les émeutes actuelles aux débordements de supporters après une victoire des Philadelphia Eagles :

« Les émeutes à LA ? Ces génies ont-ils déjà vu ce qu’il se passe quand les Eagles gagnent un match de playoff ? » – Izzy Gardon, Fox News Digital, 8 juin 2025

Une déclaration moqueuse, perçue comme un affront par les forces de l’ordre fédérales blessées lors des affrontements, et qui révèle — selon ses détracteurs — une absence totale de volonté politique de restaurer l’ordre public.

Les scènes observées à Paramount et dans d’autres quartiers de Los Angeles — voitures incendiées, agents fédéraux caillassés, bâtiments publics dégradés — ne relèvent plus de la « célébration sportive ». Elles relèvent de l’insurrection urbaine.

« Le ciblage violent des forces de l’ordre à Los Angeles par des émeutiers sans foi ni loi est abject. Le maire Bass et le gouverneur Newsom doivent appeler à la fin immédiate de ces violences » – Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe du DHS

Le président Donald Trump, en réponse à l’inaction locale, a signé une note présidentielle autorisant le déploiement de 2 000 soldats de la Garde nationale dans la région de Paramount, décrivant la situation comme un effondrement de l’autorité locale :

« Si Gavin Newscum [sic] et Karen Bass ne peuvent pas faire leur travail — ce que tout le monde sait — alors le gouvernement fédéral interviendra et réglera le problème, ÉMEUTES & PILLEURS, comme il se doit !!! » – Donald J. Trump, Truth Social, 7 juin 2025

Ce n’est pas la première fois que la Californie démocrate s’oppose ouvertement aux politiques fédérales d’immigration. Mais l’encouragement tacite à défier les agents de l’ICE, voire à les attaquer, franchit un seuil dangereux.

L’assistante procureure générale Harmeet Dhillon, figure centrale du ministère de la Justice, a dénoncé cette complicité institutionnelle :

« C’est votre responsabilité, Gouverneur. Il est honteux que la Californie défie ouvertement la loi fédérale et se range du côté des étrangers en situation irrégulière, y compris des criminels endurcis, contre ses propres citoyens. »

Le prix du Laisser-Faire progressiste

Pour les Républicains californiens, les violences de juin 2025 ne sont que le symptôme d’années de laxisme idéologique.

« Gavin Newsom et Karen Bass ont l’habitude de laisser Los Angeles brûler » – Représentant Darrell Issa, X, 7 juin 2025

Hollywood n’est pas en reste :

« Newsom est incompétent à bien des égards, mais son soutien aux insurrectionnalistes illégaux est la cerise sur le gâteau. C’est un loser tout terrain. » – James Woods, acteur et résident californien, X, 7 juin 2025

Plutôt que de condamner les attaques contre les agents de l’ICE, Newsom a préféré qualifier les opérations fédérales de :

« Balayages chaotiques, cruels, et arbitraires qui terrorisent des communautés entières » – Gavin Newsom, déclaration officielle, 6 juin 2025

Sa communication officielle a renchéri :

« Vos opérations soi-disant “basiques” sont une escalade cruelle. Elles doivent cesser. » – Bureau du Gouverneur, X, 7 juin 2025

Alors que les agents fédéraux blessés publient des photos de leurs blessures — comme ce membre de la Patrouille des frontières, main ensanglantée après une attaque à la pierre — les médias progressistes minimisent ou taisent les faits. Pour les conservateurs, c’est la preuve que les élites démocrates californiennes sont prêtes à sacrifier la loi, l’ordre et la sécurité au nom d’un progressisme radicalisé.

Une députée démocrate provoque l’incendie politique

En pleine tension, la députée démocrate Norma Torres, née au Guatemala et naturalisée dans les années 1990, a jeté de l’huile sur le feu avec une publication TikTok désormais virale :

ICE, get the f— out of LA so that order can be restored.”

Cette déclaration, publiée alors que des agents fédéraux étaient agressés à coups de pierres et que des voitures brûlaient à Paramount, a provoqué une tempête de réactions sur X (ex-Twitter).

“C’est une élue du Congrès, et une folle furieuse,” a dénoncé Paul Szypula, influenceur conservateur.

“Demonic possession,” a renchéri Steven Cheung, directeur de la communication à la Maison-Blanche.

“Arrest her now,” a exigé Catturd, influenceur très suivi sur X.

La sénatrice d’Arizona Wendy Rogers a appelé à son expulsion du Congrès.

“Vous trouvez des communistes au Congrès,” a tranché James Lindsay, auteur conservateur.

Torres, née au Guatemala, a été naturalisée américaine dans les années 90. Un parcours souvent cité dans ses discours sur l’immigration. Mais pour de nombreux conservateurs, elle franchit ici une ligne rouge.

“Ce n’est pas une question de racines, c’est une question de responsabilité,” a réagi Tom Cotton, sénateur républicain de l’Arkansas.

“Quand on siège au Congrès, on ne pousse pas à la sédition contre ses propres forces fédérales.”

Certains juristes s’interrogent désormais sur la frontière entre discours politique et incitation à la violence.

Si Torres reste protégée par le Premier Amendement, ses propos pourraient alimenter une enquête fédérale, surtout si des émeutiers affirment avoir été “inspirés” par elle.

Parmi les figures politiques pointées du doigt par Washington : le leader démocrate Hakeem Jeffries, la maire de Boston Michelle Wu, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, mais surtout la maire de Los Angeles Karen Bass, accusée par plusieurs responsables fédéraux d’“encourager le chaos”.

“Comparaison avec la Gestapo, soutien implicite aux émeutiers… Cette rhétorique met en danger nos agents, nos citoyens et même les communautés que ces politiciens prétendent défendre.”

Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe au DHS

Des agents fédéraux pris pour cible — des blessés, des arrestations : RAID FÉDÉRAL, RÉPONSE POLITIQUE EXPLOSIVE

Les interventions d’ICE cette semaine visaient spécifiquement des individus en situation irrégulière ayant des antécédents judiciaires. À Los Angeles, 118 arrestations ont été opérées, dont cinq membres de gangs et plusieurs individus accusés de trafic de drogue, violences domestiques ou maltraitance d’enfants.

Malgré cela, les manifestants ont bloqué des rues, incendié des poubelles, et tenté d’empêcher les véhicules fédéraux de circuler. Le slogan “Death to ICE” peint sur un conteneur à ordures à Downtown LA a symbolisé la radicalisation du mouvement.

Les opérations ICE visaient à interpeller des individus en situation irrégulière dans une ville où l’équipe municipale avait proclamé son statut de “sanctuaire” en novembre, juste avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Plutôt que de coopérer avec les autorités, la maire démocrate Karen Bass a dénoncé les raids :

« Ces tactiques sèment la terreur dans nos communautés. Nous ne les tolérerons pas. » — Karen Bass, 6 juin 2025

Le gouverneur Gavin Newsom a lui aussi attaqué la légitimité de l’opération :

« Des rafles chaotiques, cruelles et arbitraires, menées pour satisfaire des quotas d’arrestation absurdes. Donald Trump détruit la confiance et déchire des familles. » — Gavin Newsom, 7 juin 2025

Alors que la Californie sombrait, le gouverneur Gavin Newsom et la maire de L.A., Karen Bass, se sont contentés d’appeler la California Highway Patrol pour gérer la circulation sur les autoroutes.

“Ce n’est pas leur travail d’aider dans l’application des lois migratoires fédérales,” a-t-il précisé, refusant tout soutien à ICE.

Kristi Noem n’a pas laissé passer l’occasion :

“Newsom prend des décisions irresponsables. Le président Trump a agi parce qu’il refusait d’attendre que Newsom retrouve ses esprits.”

Pour Kash Patel, directeur du FBI :

« Si vous agressez un agent fédéral, vous allez en prison. Point. »

« Que vous soyez ici légalement ou non, le FBI agira là où les juridictions locales refusent de le faire. »

Stephen Miller, conseiller en chef adjoint à la Maison-Blanche, a été encore plus direct :

« Karen Bass n’a rien à dire. La loi fédérale est suprême. Elle sera appliquée. »

Le retour du chaos woke de 2020 ? Trump dit non !

Alors que la gauche accuse Trump de militariser les rues, la droite applaudit un retour à l’autorité et à la responsabilité.

“Après quatre ans de chaos woke, les Américains redécouvrent ce que signifie un gouvernement qui fait respecter la loi,” a déclaré un conseiller proche du GOP à Fox News.

« Les attaques contre les agents ICE augmentent de 413 %. Nous assistons à une offensive coordonnée contre les forces fédérales. » — Département de la Sécurité intérieure (DHS)

Des images montrent des milliers d’émeutiers encerclant un bâtiment fédéral, crevant des pneus, vandalisant des biens publics, lançant des projectiles. Un agent de la Border Patrol a eu la main ensanglantée par un projectile lancé à travers un pare-brise. D’autres témoignent de doxxing et de menaces contre les familles des agents.

« Karen Bass a pris le parti du chaos et de l’anarchie contre celui des forces de l’ordre. »

Todd Lyons, directeur intérimaire de l’ICE, 7 juin 2025

Face au vide sécuritaire laissé par Sacramento et Los Angeles, le président Trump a signé un mémorandum présidentiel déployant 2 000 soldats de la Garde nationale dans le comté de Los Angeles :

« Si Gavin “Newscum” et Karen Bass ne peuvent pas faire leur travail — et tout le monde sait qu’ils ne le peuvent pas — alors le gouvernement fédéral interviendra et réglera le problème, ÉMEUTES & PILLEURS, comme il se doit !!! » — Donald J. Trump, Truth Social, 7 juin 2025

Les conservateurs font un parallèle clair avec les émeutes de 2020. À l’époque, Minneapolis a été ravagée après la mort de George Floyd, et le gouverneur démocrate Tim Walz avait attendu deux jours avant d’appeler la Garde nationale.

“Walz a laissé sa ville brûler,” rappelle Noem.

Et Trump ne veut pas que cela se reproduise, surtout alors que Walz a été le colistier de Kamala Harris lors de sa défaite en 2024.

Garde nationale : 2 000 soldats spécialisés en contrôle de foule

Le président Donald Trump a ordonné le samedi 07 juin, le déploiement de la Garde nationale, avec la menace explicite d’engager les Marines du camp Pendleton si l’escalade se poursuit. Un signal fort, que le président de la Chambre, Mike Johnson, refuse de qualifier de “mesure excessive”.

“Ce n’est pas une main lourde, c’est un avertissement clair,” a déclaré Johnson dimanche sur le plateau d’ABC. “Le président a agi avec leadership. Quand Gavin Newsom refuse de faire son travail, quelqu’un doit protéger nos concitoyens et nos forces de l’ordre.”

Les troupes envoyées sont formées aux opérations dans des environnements urbains violents. Elles ont été déployées autour des bâtiments fédéraux, des points chauds à Compton, Paramount, et le centre-ville de L.A. L’objectif :

“Permettre des manifestations pacifiques, mais garantir l’ordre public,” selon Noem.

Autre Fait rare : des hélicoptères militaires ont été déployés au-dessus de la zone de Paramount, en Californie, où une autre opération ICE a tourné à la confrontation. Des manifestants ont bloqué des axes majeurs, déclenchant une intervention du LA County Sheriff’s Office, qui a souligné que “le droit de manifester s’arrête là où commence la violence.”

À Manhattan, des manifestants ont tenté de bloquer une fourgonnette de l’ICE près du Jacobs Javits Federal Building. L’intervention du NYPD a permis d’éviter une escalade similaire à celle de Los Angeles. Cinq arrestations ont été effectuées pour troubles à l’ordre public.

“Contrairement à LA, la police new-yorkaise a répondu rapidement. Nous saluons leur professionnalisme.”

— DHS, communiqué officiel

Hegseth : “ZÉRO tolérance pour les agressions”

Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a été catégorique :

“Les Marines sont en alerte maximale. Si la violence continue, ils interviendront. Ce n’est pas une menace, c’est une promesse.”

Dans un message publié sur X, Hegseth a dénoncé l’inaction des autorités locales, parlant d’“invasion facilitée par des cartels criminels – de facto organisations terroristes étrangères.” Il accuse les émeutiers de chercher à empêcher la removal of criminal illegal aliens, en clair : des individus impliqués dans des réseaux de drogue, de violence domestique, ou encore de trafic humain.

Interrogé sur l’éventualité de troupes régulières dans les rues de L.A., le Speaker Mike Johnson a maintenu sa ligne :

“Nous devons être prêts à faire ce qui est nécessaire. Ce simple avertissement peut suffire à dissuader.”

Lorsqu’on lui rappelle que le Posse Comitatus Act interdit l’usage de militaires pour faire appliquer la loi intérieure, Johnson souligne que Trump n’a pas invoqué l’Insurrection Act, mais agit sous l’article 12406 du Code des États-Unis, qui permet la fédéralisation de la Garde nationale en cas de rébellion ou d’incapacité à faire respecter la loi.

Les faits et chiffres sont clairs :

  • 2 000 arrestations d’immigrants illégaux cette semaine à l’échelle nationale
  • 118 arrestations à Los Angeles, dont :
  • 5 membres de gangs
  • Plusieurs criminels récidivistes : trafic de drogue, violences, cruauté envers enfants, etc.
  • 0 arrestation pour violence contre agents ICE à L.A. au moment de la publication

Avec Hegseth à la Défense et Johnson au Congrès, la ligne est claire : force, fermeté et continuité de l’État fédéral face aux menaces internes. La doctrine Reaganienne du Peace Through Strength devient désormais la norme, même sur le sol américain.

“Ce n’est pas de la politique, c’est du bon sens,” conclut Hegseth. “ICE fait son travail. Ceux qui s’y opposent violemment doivent être traités comme les ennemis de l’État qu’ils sont devenus.”

L’échec démocrate, une aubaine électorale pour Trump

Ces émeutes interviennent alors que l’administration Trump intensifie sa politique migratoire, relançant des raids ICE coordonnés à l’échelle nationale et multipliant les déclarations fermes face aux États sanctuaires.

Tom Homan, surnommé le “border czar” de Trump, s’est exprimé sur The Big Weekend Show :

“Nous n’allons pas nous excuser de faire appliquer la loi. Si vous ne voulez pas que votre ville ressemble à Portland en 2020, alors commencez par soutenir vos forces de l’ordre.”

Alors que la gauche parle de “spectacle militarisé”, les Républicains voient le retour d’un État fort, protecteur, et républicain.

“C’est exactement pourquoi Trump a gagné en 2024 : il protège les Américains là où la gauche les trahit,” analyse Stephen L. Miller, commentateur conservateur.

“Faites-en une pub de campagne,” a-t-il ajouté sur X.

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Ordre ou chaos – les Américains choisissent

La Californie est aujourd’hui le champ de bataille d’un affrontement idéologique : d’un côté, une administration fédérale engagée dans la défense de la souveraineté territoriale et de la loi ; de l’autre, des élus locaux alliés à des mouvements radicaux, instrumentalisant les émotions au détriment de la sécurité collective.

Le président Trump a fait le choix de la fermeté. Newsom, lui, fait celui du chaos.

Et à Los Angeles, ce n’est pas une parade de la victoire — c’est un incendie politique aux allures d’effondrement étatique.

Trump, fidèle à sa doctrine “Peace Through Strength”, donne le ton à l’aube d’une nouvelle bataille électorale nationale sur l’immigration, l’ordre, et la sécurité.

Pour les conservateurs, l’État profond progressiste de Californie n’est plus une anomalie politique — c’est un contre-gouvernement, s’opposant à l’autorité fédérale, abritant des criminels et sacrifiant l’ordre public sur l’autel de l’idéologie.

« Après quatre années d’inaction Biden, les Américains ont élu Trump pour restaurer l’État de droit. Il tient parole. »

— Rep. Ken Calvert, X, 7 juin 2025

Le contraste est net : Washington agit. Sacramento abdique.

Et pendant que les rues flambent, les électeurs prennent note.


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