En France, les travailleurs sociaux estiment qu’entre 70 et 85 % des demandes de statut Mineur Non Accompagné (MNA) sont acceptées, quand bien même tous les professionnels de l’immigration clandestine et de la jeune savent pertinemment qu’une majorité de MNA sont des faux mineurs et des vrais majeurs qui mentent sciemment sur leur identité et sur le soi-disant isolement ou absence de famille, ceci avec la complicité des ONG de défense des migrants et de nombreuses collectivités locales de gauche.
L’augmentation exponentielle des MNA délinquants a motivé l’ouverture en mars 2021 par la commission des lois de l’Assemblée nationale française d’une mission d’information relative « aux problématiques de sécurité associées à la présence sur le territoire de MNA ». Le rapport fort documenté montrait que les MNA délinquants, majoritairement issus du Maghreb, notamment de l’Algérie et du Maroc, et souvent impliqués dans le cadre de leur mode de vie en errance, par la polytoxicomanie (notamment la forte consommation de Rivotril, Lyrica et autres produits stupéfiants) dans leur pays et par une activité précoce de trafics. Ces jeunes MNA rejoignent souvent un véritable réseau de traite d’êtres humains implanté en Europe et donc France et qui est géré par leurs compatriotes dans le cadre d’une véritable économie mafieuse. Ces individus commettent de très nombreux actes de délinquance dont la fréquence et la violence explosent depuis des années, et ils sont des recrues privilégiées pour les trafiquants à la recherche de main-d’oeuvre. Le rapport souligne notamment des cas d’agressions de personnes âgées sous la menace d’une hache… Ces jeunes sont localisés surtout dans les grandes villes, Paris et la petite couronne, Bordeaux, Rennes, Montpellier, Nantes, Lyon, Toulouse. Le rapport souligne la difficulté d’évaluation de ces mineurs qui dissimulent souvent leur âge et leur identité. Le texte parlementaire déplore le recours à l’hébergement hôtelier pour les MNA et préconise de l’abandonner, au profit de places d’hébergement adéquates dans des structures de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Si l’ASE de Paris abandonne progressivement l’hébergement de ces jeunes en service hôtelier, elle les confie à certaines associations, comme France terre d’Asile, qui, elles, continue de les placer dans des hôtels par manque de solutions alternatives.
Un gouffre financier et une majorité de « mineurs » majeurs, mâles et cibles des trafics…
Les MNA constituent un gouffre financier en augmentation constante et une aberration politique et sociale qui récompense les filières de l’immigration illégale, la délinquance et la falsification des identités. Environ 95 % des MNA sont des jeunes mâles majeurs, 95 % sont de confession musulmane. Le coût global des MNA pour la France est réputé depuis des années s’élever à deux milliards d’euros par an, mais le chiffre réel est forcément bien plus élevé. Premièrement parce que ce montant ne prend pas en compte tous les coûts directs et indirects, et ensuite parce que le nombre de MNA ne cesse d’augmenter chaque année. On sait ainsi que le coût peut littéralement exploser pour les cas “difficiles”, délinquants, malades ou narco-dépendants, certains MNA pouvant coûter jusqu’à 30 000 euros par mois ! Certains profils nécessitent en effet des surveillances permanentes. D’ailleurs, à Paris, un MNA vient d’obtenir une dérogation pour la continuité de son aide alors qu’il est devenu majeur depuis des mois, et ceci quand bien même il est « défavorablement connu des services de police » !.
Le coût mensuel des cas plus “normaux” s’élève en moyenne entre 5000 et 10000 euros par personne, si on intègre tout. Cette précision est fondamentale, car le chiffre souvent avancé d’un coût mensuel de 3 à 4000 euros par mois pour chaque MNA n’inclut que les coûts directs des centres et foyers décentralisés de l’ASE ou de la PJJ. Pourtant, rien que le gîte et la nourriture coûtent 3000 euros par mois au minimum, et le montant double facilement si l’on compte le coût des frais d’évaluation de la minorité, de justice, de police, de l’AME, d’éventuelles hospitalisations, des avocats, des pass navigo pour le métro, des scolarités, et même de l’argent de poche et des matériels scolaires fournis ou autres aides diverses : sport, activités de loisirs… Bref, le coût de prise en charge s’élève en moyenne à 50 000 euros par mineur et par an, soit deux milliards d’euros à la charge des départements en 2020, contre 50 millions en 2012, et probablement trois milliards d’euros en 2022-2023, sachant que ces coûts se font au détriment de la mission originelle de protection de l’enfance en ce qui concerne les MNA délinquants.
A Paris, l’ASE a ouvert un secteur spécialement dédié au MNA, qui s’appelle le SEMNA : Service Éducatif Mineurs Non Accompagné. Ce SEMNA accueille entre 700 à 1100 MNA en permanence, avec un nombre croissant de délinquants. Et sachant qu’en 2019-2020, 600 places ont été créées rien qu’à Paris pour les MNA, il est évident que le coût global a forcément augmenté dans chaque département de France. Grosso modo, d’après un des responsables des MNA ayant opéré au sein de l’Aide Sociale à l’Enfance, (ASE), qui nous a aidé à réaliser notre enquête, pour la seule Mairie de Paris (le coût direct des centres est essentiellement supporté par les départements), le coût moyen d’un MNA s’élève environ à 50000 euros par an pour les cas normaux et jusqu’à un 360000 euros /an pour les cas les plus difficiles (un suivi sur 3 années représente donc plus d’un million d’euros). Et puis, à Paris, l’ASE n’hésite pas à distribuer généreusement l’argent public à certains MNA. Ainsi, ces MNA concernés se voient attribués des sommes de 500 à 1700 euros en liquide, comme ce fut le cas pour les Ukrainiens lors de l’été 2022 afin qu’ils puissent partir en vacances, sans demande de justificatifs en contrepartie.
Des “mineurs” 25 ans, 34 ans et même 43 ans !
Le refus des pouvoirs publics de sanctionner les mensonges et fraudes des faux MNA est un véritable scandale national et financier, et il mérite que l’on s’y attarde. En tant que responsable d’un centre d’accueil MNA, notre lanceur d’alerte (LA) déplore que dans la quasi-totalité des cas, l’identité, la date de naissance et le pays de provenance proclamés par les postulants MNA ne reposent sur aucun élément fiable. Exemple parmi tant d’autres, notre contact nous cite le cas ubuesque d’un fils de directeur d’entreprise d’Oran, qui a été reconnu par une amie de sa famille et qui a utilisé divers faux noms pour échapper à de multiples risques d’être démasqué non-mineur et délinquant. Ou encore l’exemple d’un autre MNA délinquant, comme nombre de MNA en particulier originaire du Maghreb, qui avait utilisé 18 alias (faux noms) différents, qui n’est ni mineur, ni isolé mais qui n’a jamais été sanctionné pour ses fraudes répétitives ! Grâce à un laxisme incroyable propre aux dérives des pays de l’Union européenne qui ont cédé aux pressions des lobbies anti-frontiéristes et immigrationnistes depuis des décennies, ce faux mineur a pu malgré ses mensonges et fraudes manifestes bénéficier de toutes sortes d’aides de l’État et des collectivités locales français. Ceci avec la complicité de tout un circuit d’associations et de « travailleurs sociaux » hostiles par principe aux sanctions et aux contrôles de la part des institutions régaliennes qu’ils appellent à subvertir avec des conseils aux migrants irréguliers.
La destruction, la rétention des documents d’identité ou la présentation de faux réduisent de ce fait souvent l’évaluation de la minorité à la seule déclaration orale. Choqué par le laxisme ambiant concernant les MNA et la gestion de l’immigration clandestine en général, ceci avec les deniers de ses compatriotes, notre interlocuteur mentionne le cas (parmi d’autres) d’un Marocain sans papiers déclaré “mineur” en mars 2020 par la juge alors même que l’évidence de son aspect physique, le test d’âge osseux qui avait conclu à sa majorité et ses propres confidences aux assistants sociaux, attestaient du contraire ! L’âge réel de ce Marocain, à peine croyable, était 43 ans (!) et a finalement été avéré après que le « jeune » l’ait confié à un employé, marocain comme lui. Notre contact cite également un Algérien de 33 ans qui a lui aussi été déclaré contre tout bon sens “mineur” en novembre 2021, ou encore un Gabonais, né en octobre 2003, mais qui a avoué une fois admis MNA qu’il était né en 2000, son mensonge avéré n’ayant été ni sanctionné ni même n’ayant causé la fin des bénéfices. Notre Lanceur d’Alerte (LA) explique que lorsque les tests osseux (que les postulants peuvent refuser !) concluent que le prétendant MNA a 20 ans, l’avocat plaide une “marge d’erreur” de deux ans (et il fait évoluer sa « marge d’erreur » en fonction du résultat du test osseux) que le juge accepte en général en tant que “tolérance”, ce qui permet donc de déclarer mineur un majeur notoire… Notre LA nous rappelle d’ailleurs que, souvent, les faux MNA avouent leur mensonge aux travailleurs sociaux, qui sont souvent eux-mêmes des militants pro-migrants liés à la gauche radicale et qui ne travaillent par principe par pour la préservation des intérêts et des deniers des contribuables, mais en revanche pour aider des illégaux à dévoyer les aides prévues par l’État, même lorsqu’il s’agit de délinquants ou de fraudeurs manifestes qui mentent sur leur âge et leur identité.
Une omertà française cautionnée de facto par l’État et les collectivités locales
Notre lanceur d’alerte précise que, bien que l’on découvre très souvent les véritables âges des faux mineurs, ceux-ci se sentent impunis et se démasquent eux-mêmes lorsqu’ils demandent le renouvellement de leurs vrais papiers d’identité auprès des consulats qui relèvent alors leurs empreintes digitales. Mais les collectivités publiques ne portent généralement pas plainte pour usurpation d’identité et il ne se passe presque jamais rien…A notre connaissance, seul le département du Rhône (l’ASE) a porté plainte pour escroquerie (tel est le qualificatif juridique idoine) contre un individu congolais se prétendant indûment MNA. Il a été condamné par le Tribunal correctionnel de Villefranche sur Saône à rembourser les dépenses indûment perçues pour son entretien : à savoir 90 000 euros, et il a de ce fait été condamné à une peine de prison avec sursis. Cependant, à Paris en particulier, mais également partout ailleurs, les décisions concluant à des fraudes des MNA sur leur âge et leur soi-disant isolement ne sont quasiment jamais remises en questions car les associations ultra-militantes qui gèrent les dispositifs MNA, comme France Terre d’asile ou Utopia 56, exercent des pressions et un chantage moral permanents sur les magistrats et les agents publics pour obtenir la reconnaissance de la minorité en prenant systématiquement fait et cause pour les MNA. Comme nous l’avons souvent déploré et analysé dans nos ouvrages, notamment le « Complexe occidental » (2015), la culpabilisation bat ici son plein et les ONG, partis radicaux, idéologues sans-frontiéristes et autres défenseurs de l’immigration illégale au beau jeu de crier à la « xénophobie et au racisme » dès que certains tentent de contrôler l’immigration, même si tout esprit équilibré sait parfaitement que le racisme, la xénophobie ou même l’islamophobie brandies en permanence par les associations n’ont strictement RIEN A VOIR avec le contrôle des flux migratoires qui un droit de base de tout État souverain y compris démocratique et libéral à l’occidental. Quant au « racisme », la meilleure réponse est de souligner la dureté avec laquelle les pays arabes, musulmans et africains eux-mêmes traitent les problèmes migratoires frontaliers et exigent de l’Europe culpabilisée une largesse que leurs propres nations et sociétés rejettent totalement pour elles…. Le refus de coopération de certains pays qui cautionnent les trafics de clandestins et refusent les réadmissions ou les délivrances d’identités controversées est de ce point de vue un problème de fond que les pays européens pourraient mieux gérer s’ils sortaient de leur « complexe » post-colonial instrumentalisé à l’envi par certains Etats et moult ONG et associations complices de facto des trafiquants d’êtres humains comme on le voit chaque jour de manière flagrante avec l’autre cas lié qui est l’arrivée incessante et croissante de migrants clandestins en méditerranée occidentale et orientale (Lampedusa, Ceuta-Melilla-îles grecques, etc).
Enfin, notre interlocuteur nous signale le cas d’un faux MNA gabonais, qui a été évalué deux fois majeur par La Croix rouge avec deux âges différents et qui a été “dubliné” en Italie. Il a tout de même été accueilli et assisté par la France (en violation des accords de Dublin qui donnent l’obligation au premier pays d’accueil ou de demande d’asile de s’occuper du migrant clandestin), placé par la juge des enfants à l’ASE . Il bénéficie désormais d’un Contrat Jeune Majeur, mesure financée par le département pendant encore plusieurs mois voire-même années, pour lui permettre de finir sa formation. Ceci constitue un véritable problème puisque ces associations reçoivent des milliards de financements publics depuis des années. Ce dysfonctionnement est permis selon notre interlocuteur par le fait que le “militantisme immigrationniste des associations est relayé à la fois au sein du ministère de la Justice et des administrations mais également des centres publics chargés des MNA, l’exemple le plus ubuesque et dépensier étant la Mairie/département de Paris”. Notre LA conclut avec un autre exemple parmi tant d’autres, celui d’un responsable des MNA auprès de la Mairie de Paris qui est membre fondateur de l’association ultra-militante Aide à La Défense des Jeunes Isolés Étrangers (ADJIE). Tout le monde constate ce parti-pris idéologique préjudiciable à l’intérêt national, mais l’omerta règne.