Fin d’année 1956, la guerre civile touche l’Algérie depuis deux ans, la situation sécuritaire est totalement dégradée à Alger où les attentats se multiplient, entrainant des dizaines de morts et des centaines de blessés. Face à cette terreur qui se met en place, le gouvernement semble dépassé, les forces de l’ordre sont impuissantes avec l’utilisation des moyens habituels de police. Il sera donc fait appel à l’Armée, la 10ème division parachutiste, pour être précis, pour rétablir la sécurité et travailler au retour de la confiance entre les communautés. En moins d’un an la situation sera rétablie, le retour de l’ordre sera effectif. Cette action, hier et encore aujourd’hui, provoque des controverses notamment sur certaines méthodes employées, et condamnable concernant l’emploi de la torture, mais qui dans l’ensemble ne choque que les partisans du laisser-faire.
Aujourd’hui, de nombreuses cités françaises sont devenues des zones de tous les droits sur lesquelles règnent des gangs de délinquants plus ou moins importants, mélanges de véritables « gangsters », de petites frappes, de laissés sur le bord du chemin et de pauvres gamins sans repères. On y retrouve aussi, plus ou moins visibles, les porte-drapeaux de l’islam politique, salafistes et fréristes, parfois les mêmes, en tout cas en cheville, avec les racailles pour des trafics en tout genre. Ce mélange explosif amène à toutes les violences, à tous les outrages, à tous les « séparatismes » …
Août 2023, Nîmes voit la mort du petit Fayed, un enfant de dix ans pris dans une fusillade entre trafiquants de drogue. Cinq jours après ce drame, dans le quartier de Pissevin dont il était originaire, seulement une quarantaine de personnes ont participé à une marche blanche en son hommage. Le meurtre de cet enfant et l’indifférence qui l’entoure dans son quartier mais aussi dans tous les quartiers devient la goutte de sang qui fait déborder le vase de la colère.
Le temps des moulinets et des postures doit s’achever. Le président de la République, le ministre de l’Intérieur doivent cesser de nous endormir avec leurs petites phrases et leurs pansements sur une jambe de bois. Il faut sortir du bisounourisme, il faut se débarrasser de la peur du « qu’en dira-t-on » et là oser le fameux « quoi qu’il en coûte » si cher à Emmanuel Macron.
Le quoi qu’il en coûte doit amener à une reprise totale des territoires perdus de la République. Une reprise qui doit avoir pour première phase le rétablissement de l’ordre par l’éradication de tous les fauteurs de troubles et de leurs complices. Pour cela il ne faut pas avoir peur de regarder dans notre histoire et de s’inspirer de ce qui a fonctionné. Lorsqu’on est en guerre, si on ne mène pas celle-ci avec vigueur autant capituler immédiatement. La « bataille d’Alger » doit nous servir de modèle tant dans la façon de procéder que par sa conclusion.
Il faut décréter l’état d’urgence permettant de disposer des pouvoirs les plus étendus pour prendre toutes mesures exceptionnelles en vue du rétablissement de l’ordre, de la protection des personnes et des biens et de la sauvegarde du territoire. Déploiement de la Gendarmerie Mobile avec pour mission la sécurisation des zones définies permettant l’action en deuxième rideau des équipes DPJF (Douane Police Justice Fisc) permettant une action directe de perquisitions, de gardes-à-vue, de saisies, de comparussions immédiates, d’internement, d’éloignement du territoire national. Il s’agit d’agir contre tous ceux qui, de prêt ou de loin, participent aux trafics et/ou à la diffusion de l’islam politique. Les nationaux, en fonction de leur implication, se verront immédiatement appliqués les peines et sanctions les plus élevées en fonction des infractions relevées ainsi que la confiscation de tous les biens dont la provenance ne peut être tracée. Pour les étrangers majeurs après la confiscation de tous leurs biens sur le territoire national, ils seront expulsés de celui-ci.
Partant du principe que les parents veillent à l’éducation des enfants, et pour les étrangers à leur assimilation devant les principes qui réglementent le pays qui les a accueillis, ceux-ci doivent amener les enfants et les adolescents à prendre graduellement des responsabilités proportionnelles à leur âge et leur apprendre la bonne façon à acquérir une véritable maturité. Ils sont donc responsables de leurs agissements. Ainsi, et comme le prévoit notamment l’article 1242 du Code civil dans son alinéa 4 : « Le père et la mère, en tant qu’ils exercent l’autorité parentale, sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux ». Pour cela, les parents pourront également faire l’objet d’une mesure d’expulsion définitive, dans le cas où le mineur étranger aurait commis un délit – voire un crime – sur le territoire de la République. Enfin, et comme c’est d’ailleurs le cas au Royaume-Uni pour la mesure d’éloignement, la France doit pouvoir étendre aux membres de la famille, dans la mesure où ils dépendent financièrement de l’étranger délinquant, leur expulsion définitive du territoire national.
J’entends déjà les « bonnes âmes » ou les « esprits faibles » vociférer contre ces mesures mais ce sont les mêmes qui nous obligent à les prendre tant ils ont été incapables de faire face à la déconstruction du territoire national. Il arrive un moment où il faut prendre les mesures qui s’imposent. Il arrive un moment où il ne faut pas trembler. C’est cela aussi le « quoi qu’il en coûte » qui précède la reconstruction de cette nation dont nous parlait Renan, ce plébiscite de tous les jours …
David Saforcada, est un ancien militaire des Troupes de Marine, formateur dans les métiers de la sécurité privée et membre de plusieurs associations souverainistes et patriotes. Il est actuellement Secrétaire général du Centre d’Études et de Recherches sur le Bonapartisme et Président du mouvement, L’Appel au Peuple.