Immigration, allons au bout des choses

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Ralph & Pixabay

Lorsque j’aborde le sujet de l’immigration avec mes différents interlocuteurs, je pose toujours des questions et j’apporte ensuite mes réponses à celles-ci. Des réponses qui viennent conforter ces idées fortes que venir s’installer sur le territoire français n’est pas un droit, que rester en France n’est pas un acquis imprescriptible et que devenir Français n’est pas une banalité. Être accepté sur le territoire français, acquérir la nationalité française, sont des faveurs qui se méritent. Partant de là voici mes questions et mes réponses

La première question à se poser est pour moi « quelles autorisations d’accès au territoire national faut-il accorder ? » Plusieurs cas d’autorisation d’entrée sur le territoire national sont à étudier. Une autorisation ne peut être donnée qu’en contrepartie d’un emploi avéré. Une autorisation ne peut être délivrée pour “droit d’asile” que depuis une ambassade ou un consulat. Une autorisation ne peut être donnée ‘à des étudiants que sous conditions. Dans cette configuration, il va de soi que le regroupement familial ne doit plus être une généralité mais une exception subordonnée à plusieurs critères.

La deuxième question à se poser est « comment gérer les immigrés illégaux ? » Il faut tout d’abord distinguer par “illégaux” les clandestins et ceux qui le seraient devenus suite à la fin de leur autorisation de présence. Concernant les premiers, une règle doit s’imposer “aucun migrant ne doit être dans les rues”. Pour cela il faut créer de véritables centres administratifs de regroupement et de contrôle permettant d’assurer un suivi strict de la situation de chaque migrant et de pouvoir à l’issue procéder à des expulsions du territoire national. Concernant les seconds, l’OQTF doit être appliquée dans un délai d’un mois avec recours possible (en fonction des cas) s’il y a un changement de situation.

La troisième question, très peu évoquée lorsqu’on parle d’immigration, est « comment un immigré illégal peut-il trouver un emploi ? » La réponse est simple, il y a des patrons peu scrupuleux pour employer ces migrants. Il faut donc sanctionner plus durement ces employeurs illégaux.

La quatrième question à se poser est « comment faire fonctionner l’intégration et l’assimilation ? » Cet édifice est lui aussi très peu abordé alors qu’il est à mes yeux primordial. Première pierre de l’intégration, toute acceptation sur le territoire national doit être subordonnée à une compréhension (et expression) de la langue française que ce soit pour un accès “économique” ou pour un regroupement familial. Deuxième pierre de l’intégration, la modification du droit du sol qui doit voir la naturalisation soumise à conditions pour les enfants nés sur le territoire national de parents étrangers. Troisième pierre, le respect des symboles et des institutions. Quatrième pierre de l’intégration, la mise en place tant dans l’instruction publique, que dans les médias publics ou dans l’espace public d’un retour à la Fierté française. Cinquième pierre, un aménagement du territoire alliant mixité sociale, accès aux services publics, sécurité. 

Après les questions, il y a une affirmation qui s’impose, celle de la mise en application. Celle-ci ne peut se faire que si est remis en cause l’asservissement de la France aux politiques de l’Union Européenne. Rester dans l’UE c’est de facto s’empêcher de régler de façon claire les questions de l’immigration. Il faut avoir le courage de l’affirmer et de le présenter aux Français de façon claire.

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