Alors que l’Union européenne tente de finaliser son accord de libre-échange avec le Mercosur – une zone commerciale regroupant le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay et la Bolivie – les agriculteurs français montent au créneau. Cet accord, en négociation depuis plus de vingt ans, prévoit de supprimer la majorité des droits de douane entre les deux régions. Les pays sud-américains y voient une opportunité pour exporter leur viande, soja et sucre en masse vers l’Europe, tandis que les entreprises européennes espèrent accéder à un marché de 270 millions de consommateurs pour leurs voitures et produits pharmaceutiques.
Pourtant, cet accord inquiète. Concurrence déloyale, normes sanitaires moins strictes, risques environnementaux liés à la déforestation, et menace sur la souveraineté alimentaire sont au cœur des critiques. Ces dernières semaines, les mobilisations agricoles se multiplient en France, mettant en lumière une filière sous pression.
Dans cet entretien exclusif, Philippe Grégoire, producteur de lait dans le Maine-et-Loire et président du mouvement national des Éleveurs de nos régions, analyse les enjeux de cet accord. Il revient sur ses implications pour les producteurs français, sur les failles des négociations européennes et sur l’urgence de défendre une agriculture durable et compétitive.
La chaîne YouTube de Philippe Grégoire : Philippe est dans l’pré
Propos recueillis par Mathilde Georges
Le Diplomate : Le Mercosur est souvent perçu comme une menace pour l’élevage français, qui craignent une concurrence déloyale face à des coûts de production bien plus bas et des normes moins strictes en Amérique latine. En tant que producteur laitier, comment cette situation vous affecte-t-elle personnellement et comment pourrait-elle fragiliser l’ensemble de la filière agricole française ?
Philippe Grégoire : Cette situation risque d’impacter toutes les productions agricoles. Dans les traités de libre-échange, on compare des choses qui ne sont pas comparables. On se retrouve face à des pays qui n’ont pas le même environnement, ni les mêmes conditions de production, ni la même pluviométrie. De plus, la situation géographique et les modes de vie sont radicalement différents. Le libre-échange n’est qu’une couche supplémentaire qui accable des agriculteurs déjà en difficulté avant même l’arrivée du Mercosur.
Ce n’est pas le Mercosur qui a mis l’agriculture à mal en France ; elle était déjà en crise bien avant. Le problème, c’est que dans ces traités, les produits importés servent souvent de prix de référence, ce qui bénéficie aux centrales d’achat et aux multinationales de l’agroalimentaire, mais pas aux producteurs. Le ministre de l’Agriculture n’est pas celui qui passe les commandes ; ce sont les multinationales qui utilisent ces volumes pour faire baisser les prix.
Concernant les exportations, comme celles du vin ou des fromages, on entend souvent dire que la France en profite. Mais ce n’est pas toujours vrai, surtout pour les produits d’appellation d’origine contrôlée comme le vin ou le champagne, où la valorisation est assurée. Par contre, quand on parle de produits comme le fromage ou la viande exportés via les coopératives, les bénéfices ne reviennent pas aux producteurs. Ils profitent surtout aux grandes entreprises de l’agroalimentaire, comme Lactalis ou Bigard. C’est important de faire la distinction : ce sont les grandes entreprises qui gagnent, pas les agriculteurs.
Actuellement, sur un caddie de 100€, seuls 6,50€ reviennent à l’agriculteur, et 80% des paysans gagnent moins que le SMIC brut, avec près de 45% d’entre eux vivant sous le seuil du RSA. Si on enlève les aides agricoles, qui comprennent des subventions pour la PAC, les bâtiments ou la retraite, il ne reste que 4 à 5% des agriculteurs capables de vivre uniquement de l’agriculture. Le système actuel ne fonctionne pas, il repose essentiellement sur des aides externes.
Le problème, c’est qu’il y a environ 850 millions de paysans dans le monde aujourd’hui. Le libre-échange a créé une compétition mondiale où la règle est de rechercher le prix le plus bas, ce qui met une pression insoutenable sur les producteurs français. C’est comme si on cherchait les journalistes les moins chers au monde : on finirait toujours par trouver quelqu’un de moins cher.
Nous, en tant que producteurs de lait, pour pouvoir vivre dignement, le prix du lait en conventionnel devrait être de 0,65€, et en bio, 0,80€. Mais aujourd’hui, on nous le paye seulement 0,43-0,44€. Il manque plus de 20 centimes. Les aides ne suffisent pas. Les exploitations ferment les unes après les autres parce qu’il n’y a pas de rentabilité.
Aujourd’hui, la France importe une part significative de ses produits alimentaires : 20 à 28% des légumes, 71% des fruits, 50% des poulets, 25% de la viande bovine, 63% des protéines végétales. Cela montre bien que le système du libre-échange, basé sur la théorie des coûts comparatifs de Ricardo, ne fonctionne pas. La France ne peut pas produire au même prix qu’un Brésilien, et même au sein de l’Europe, des différences existent en fonction du climat, de la fiscalité, du régime social, ou encore des coûts salariaux. C’est incompréhensible de vouloir payer un agriculteur en Pologne le même prix qu’un agriculteur en France. Cela ne marche tout simplement pas.
LD : Vous avez évoqué sur BFMTV le besoin de changer le modèle agricole français et de revenir sur une souveraineté alimentaire à l’échelle des territoires. En quoi cela pourrait-il permettre de mieux résister à des accords de libre-échange comme le Mercosur, et quels changements concrets faudrait-il mettre en place à court terme pour améliorer la situation des producteurs français ?
PG : Oui, il faut vraiment revoir le modèle agricole et l’adapter aux attentes sociétales et à ce que les gens veulent consommer. Il faut également l’adapter selon les spécificités des territoires. Par exemple, il serait nécessaire de créer des réserves d’eau là où il faut irriguer, mais pas pour exporter du maïs à travers le monde, car cela ne serait pas productif. Ce qu’il faut, c’est avoir une autonomie alimentaire à l’échelle locale, et faire ça dans des endroits stratégiques où c’est nécessaire.
Dans les zones très sèches, il ne faut pas forcément produire du maïs. Il serait préférable d’adopter des pâturages adaptés à ces conditions. Il faut vraiment adapter le modèle agricole en fonction des départements et des territoires.
Il est aussi essentiel de revenir sur les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), qui devraient être mis en place par les préfets et les élus, les maires. Cela permettrait de consommer bio et local, ce qui permet de cocher plusieurs cases : la sécurité alimentaire, la réduction des coûts de transport, la préservation de l’environnement et la création d’emplois non délocalisables.
La nourriture est un enjeu majeur pour une nation, car elle est directement liée à la santé. Il est prouvé par l’Agence Régionale de Santé (ARS) que la nourriture de qualité a un impact positif sur des problèmes de santé comme le diabète, les cancers, l’obésité ou encore les maladies cardiovasculaires.
Investir à l’échelle locale est donc crucial. Aujourd’hui, si on subit une cyberattaque ou un conflit majeur, il n’y a que 72 heures de réserve dans les camions frigorifiques. Au bout de 73 heures, les métropoles n’ont plus rien à manger, ce qui montre l’urgence de la situation.
En ce qui concerne les agriculteurs, il faut qu’ils puissent fixer leur propre facture. Ce n’est pas à eux de subir les prix imposés par les coopératives ou l’industrie agroalimentaire. En moyenne, 80% des agriculteurs gagnent moins que le SMIC brut, tandis que 20% des agriculteurs, comme certains grands céréaliers ou viticulteurs, réussissent à bien vivre de leur travail. Cela s’explique par le fait qu’ils ont trois casquettes : production, vinification et commercialisation. Mais pour les 80% restants, ce sont les abattoirs ou les laiteries qui fixent les prix, ce sont les multinationales agroalimentaires qui font la facture.
Il faut donc privilégier les circuits courts, comme les AMAP, mais à une échelle plus grande. Cela permettrait aux agriculteurs de récupérer directement leur juste part. Quant au commerce international, il faudrait une organisation indépendante des producteurs, des syndicats, qui puissent faire le lien avec l’industrie. Le libre-échange, en revanche, est une spirale du “moins-disant social”, qui détruit les emplois dans chaque pays. Ce que l’on doit faire, c’est une coopération entre États sur des bases de contrats équilibrés, comme l’a fait la charte de La Havane. Par exemple, si l’on vend du blé à l’Égypte, on peut s’assurer qu’ils nous vendent en retour des produits que nous ne produisons pas ici, mais sans sacrifier le coût de production des agriculteurs français. Si l’on se contente de chercher toujours les produits les moins chers dans des pays comme l’Inde, on détruit les emplois locaux et on fait grandir les oligopoles en Inde ou en Chine, ce qui nous entraîne tous dans un cercle vicieux de pauvreté mondialisée.
LD : La loi Egalim, adoptée en octobre 2018, visait à soutenir le revenu des producteurs, améliorer les conditions de production et encourager une alimentation plus saine au sein des filières agricoles. Pourtant, certains producteurs estiment qu’elle a échoué à atteindre ces objectifs. Selon vous, quelles sont les principales raisons de cet échec ?
PG : La loi Egalim n’a rien donné parce qu’elle a été dirigée par les responsables des filières, des ateliers, et des multinationales de l’agroalimentaire et de la grande distribution. Ceux qui ont piloté cette loi étaient les mêmes acteurs qui bénéficient de ce système. Le problème dans le monde agricole, avec ou sans le Mercosur, c’est avant tout une question de répartition de la valeur.
Il faut que 40% reviennent aux paysans, 24% aux industriels, 24% à la grande distribution et 12% pour la logistique. Par exemple, sur 1 litre de lait, la marge nette est de 0,03€, tandis que l’industrie agroalimentaire réalise entre 40 et 55 centimes, et la grande distribution entre 18 et 25 centimes. À ce rythme, il n’y a plus rien pour nous. Et après, il y a la TVA. On n’a rien.
En fait, avec ou sans Mercosur, on est exploité. La vérité est là. On a même deux suicides par jour dans le secteur. Aujourd’hui, un agriculteur qui élève du lait, de la viande ou autre, ne peut plus construire un bâtiment neuf, car il n’a pas les moyens d’amortir un tel investissement. On ne peut plus renouveler le matériel car les prix sont trop bas, il n’y a pas de rentabilité.
Pour remédier à cela, les propositions gouvernementales doivent inclure une opposition ferme aux traités comme le Mercosur. Il faut faire du commerce basé sur la coopération, et même quand il y a des échanges internationaux, il ne faut pas que cela serve de prix de référence. Ce serait là la clé du problème. Par exemple, un vétérinaire en France ne peut pas acheter ses produits en Italie ou en Belgique. Pourquoi ? Parce que les autres professions se sont protégées, et nous, on est ouverts à tous vents.
Il faudrait également repartir sur un modèle agricole vertueux, en mettant en place des projets alimentaires territoriaux. Cela permettrait de créer des “nourricières” avec les élus, comme le fait l’association SOS Mère, dirigée par Marjolaine.
Enfin, pour relancer la ferme France, il est nécessaire de réaliser un audit des exploitations agricoles, de repérer celles en difficulté et de mettre en place un plan de désendettement. Ce plan coûterait presque rien. Par exemple, pour un exploitant ayant 200 000€ de dettes qu’il ne peut pas rembourser (l’endettement moyen par exploitation est aujourd’hui de 250 000€), on pourrait racheter ces dettes et les transformer en rente perpétuelle. La Banque centrale européenne pourrait déterminer un taux d’intérêt, disons 3%, que l’exploitant paierait chaque année. Ainsi, la dette serait remboursée en continu, tout en permettant à l’exploitation de repartir avec un modèle vertueux. Mais il est important que ce modèle tienne compte de l’environnement, de la santé des populations et de la rentabilité des exploitants.
Le désendettement des agriculteurs redémarrerait l’économie. Cela permettrait de recréer des emplois et d’investir dans les exploitations : rénover les bâtiments, renouveler le matériel, relancer les artisans et commerçants. Cela serait bénéfique pour l’ensemble de l’économie, car la dette serait reprise par la Banque centrale européenne, et non par la Banque de France. En faisant repartir la “ferme France”, on créerait de la valeur ajoutée et on relancerait la machine économique, un véritable bonus pour le pays.
Aujourd’hui, le modèle agricole tel qu’il est en place coûte l’équivalent du salaire médian, soit 2 100€ par 53 millions d’adultes, uniquement à cause des problèmes de santé liés à ce modèle.
Il est aussi crucial de revoir la fiscalité. Actuellement, les agriculteurs sont imposés sur le bénéfice de l’entreprise, ce qui n’a aucun sens. Ce bénéfice est destiné à rémunérer les capitaux engagés, réinvestir et maintenir une marge de sécurité. Il faudrait revoir ce système pour appliquer un modèle plus adapté, comme l’impôt sur les sociétés, et exonérer certaines plus-values.
Troisième proposition, pour respecter les paysans qui nourrissent le peuple : il faut que nous puissions nous payer l’assurance “homme-clé”, qui permettrait de nous remplacer en cas d’accident ou de maladie. Cela coûte environ 6 000€ par an, ce qui n’est pas beaucoup dans le budget d’une exploitation, mais aujourd’hui, on n’en a pas les moyens. Actuellement, si un agriculteur est malade ou à un accident, il touche seulement 29€ par jour. C’est un scandale.
LD : Ces derniers jours, les agriculteurs français manifestent massivement contre l’accord Mercosur, dénonçant une menace directe pour leurs activités. Cependant, la France semble avoir perdu une partie de son influence au sein de l’Union européenne, notamment depuis la dissolution de l’Assemblée nationale et la montée du Rassemblement national. Selon vous, comment la France peut-elle encore défendre efficacement les intérêts des agriculteurs face à ces négociations européennes ?
PG : Il y a plusieurs aspects à prendre en compte. D’abord, ce sont des volontés politiques. Par exemple, en Italie, les agriculteurs sont payés 0,60€ en conventionnel, entre 55 et 65 centimes, parfois même plus. Alors pourquoi sont-ils payés 10-15 centimes de plus que nous ? Cela montre qu’il existe une volonté politique différente d’un pays à l’autre. En Hollande, ils sont également payés plus cher que nous. On constate ces différences alors qu’ils font aussi partie de l’Union européenne et qu’ils seront confrontés au Mercosur, tout comme nous.
Le deuxième point, c’est la question du poids de la France dans ces négociations. La France détient 16% du capital de la Banque centrale européenne (BCA). Elle a donc une marge de manœuvre et peut très bien faire pression. Ce traité, le Mercosur, va être voté à la majorité qualifiée. Il est vrai qu’à la majorité qualifiée, la France ne disposera pas de suffisamment d’États membres pour faire basculer la décision. Cependant, le chef d’État et le Premier ministre peuvent dire : “Si vous passez en force et que le Mercosur est validé malgré tout, nous, demain ou après-demain, il y a toujours des décisions à prendre au niveau de l’Union européenne”. Certaines décisions se prennent à l’unanimité : l’élargissement, la justice, les affaires étrangères. Dans ce cas, le chef d’État peut choisir de faire comme Chypre l’a fait dans le conflit en Biélorussie, en refusant de suivre la position européenne et en posant un droit de veto. Il pourrait alors bloquer tout le processus dans deux ou six mois, par exemple. Ce type de pression est une possibilité, et cela pourrait permettre à la France de se positionner contre le Mercosur.
Globalement, le problème est le même pour les agriculteurs du monde entier : il y a un réel problème de répartition de la valeur ajoutée entre la ferme et l’assiette du consommateur. Le consommateur peut bien payer plus cher, cela ne changera rien pour nous, les agriculteurs. Elle est captée par les coopératives et, bien sûr, la grande distribution prend sa part au passage. Mais c’est dans les coopératives que la majeure partie de l’argent reste.
Il y a aussi le problème du para-agricole. Par exemple, un tracteur de 100 chevaux, qui valait 100 000 francs dans les années 75, coûte aujourd’hui 120 000 euros. Tout a explosé, les coûts ont considérablement augmenté. Les prix ont grimpé pour tout le monde : ceux qui vendent des aliments, des engrais, des services, tout coûte cher aujourd’hui.
LD : Les opposants à l’accord demandent des « clauses miroirs » face aux inquiétudes autour des normes sanitaires et environnementales, souvent moins strictes dans les pays d’Amérique latine. Ces clauses visent à imposer aux produits importés les mêmes normes sociales, environnementales et de bien-être animal que celles appliquées aux produits européens. Cette mesure est souvent présentée comme un moyen de rétablir l’équité entre les agriculteurs européens et ceux des pays du Mercosur. Pensez-vous que ces clauses sont indispensables, et comment pourraient-elles être mises en place efficacement ?
PG : C’est normal qu’on revendique les mêmes normes en Europe, tout comme on a le même code de la route. Cela paraît logique.
Mais parler des normes, c’est souvent une manière de détourner l’attention pour éviter de discuter de la véritable question, qui est la répartition de la valeur ajoutée.
Le libre-échange, comme celui qu’on vit aujourd’hui, crée un déséquilibre entre gagnants et perdants. C’est pour cela que je propose la Charte de La Havane de 1948. Cette charte n’a pas été ratifiée par le Sénat américain, car les Américains ont vu qu’ils seraient perdants. Les Anglais étaient également contre. La Charte de La Havane, signée le 24 mars 1988, n’était ni le modèle soviétique, ni le modèle néolibéral américain. C’était un ensemble de 53 pays qui se sont réunis pour essayer de trouver un équilibre dans la coopération internationale, loin des modèles dominants de l’époque.
Parmi ces pays, on en retrouve certains qui, plus tard, ont formé le mouvement des non-alignés, des pays qui ne voulaient prendre parti ni pour les Soviétiques ni pour les Américains.
Cependant, il y a un aspect où cet accord avec le Mercosur peut être bénéfique pour nous. Si on prend l’exemple des secteurs industriels, comme la construction, l’énergie ou l’automobile, avec des entreprises comme Bouygues, Vinci, ou même des exportations de technologies comme le nucléaire, nous, Français, en tant que pays, sommes gagnants. Mais les agriculteurs eux, vont encore subir la pression des prix.
Pourquoi ne proposons-nous pas un rééquilibrage sectoriel ? Si des secteurs comme l’armement ou les grands groupes industriels réalisent d’importants bénéfices, il faudrait que cet argent revienne un peu plus aux secteurs qui sont perdants, comme l’agriculture. Cela pourrait passer par un rééquilibrage des salaires, en augmentant ceux des secteurs les moins rémunérés, pour attirer de nouveaux talents dans des métiers comme le nôtre. Sinon, on risque de se retrouver avec une société où 76 % des emplois seraient dans le secteur tertiaire, comme c’est le cas en France. Mais pour que l’économie fonctionne, il ne peut pas y avoir que des emplois dans les bureaux. Il faut aussi des gens sur le terrain. Il faut des gens qui montent des maisons, qui travaillent dans les champs. Si on n’a plus d’industrie, plus d’agriculture, et qu’on se concentre uniquement sur le tertiaire, on se retrouvera avec des normes uniquement orientées vers des métiers parasitaires.
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Mathilde Georges est étudiante en 3 ème année à l’Ecole de Journalisme de Cannes, reconnue par la Commission nationale de l’emploi des journalistes. Passionnée par la géopolitique de l’Afrique du Sud et du Moyen-Orient, elle souhaite se spécialiser sur une région : la Tunisie. Polyvalente et ambitieuse, cette marseillaise a rejoint l’équipe du Diplomate en juillet 2024, en tant que journaliste web. Elle est chargée des publications sur les réseaux sociaux, et de réaliser des interviews.