ANALYSE – L’Europe et la guerre

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Guerre en europe
Signature du traité de Westphalie en 1648. Illustration DR.

Par Leonardo Dini

L’exemple historique de la Paix de Westphalie, s’il est actualisé, peut être reconnecté, dans un nouveau rôle et avec une nouvelle pertinence, au théâtre des événements de l’histoire européenne d’aujourd’hui.

L’Europe se trouve aujourd’hui confrontée à un choix difficile entre la guerre et la paix, entre la croissance économique et la faillite. Par conséquent, les leçons tirées de l’histoire ont un rôle nouveau au XXIe siècle.

L’Europe et la paix de Westphalie telles qu’elles ont existé autrefois

Il est courant de penser que l’histoire européenne contemporaine est née en 1648, avec la Paix de Westphalie, après trente ans de guerre.

Aujourd’hui, l’Europe se trouve dans une situation historique difficile, confrontée aux doutes sur une nouvelle guerre de 30 ans. La guerre en Ukraine apparaît depuis 2022 autant comme une guerre du présent que du futur, une guerre qui implique l’Europe, puisqu’elle se passe en Europe de l’Est. Cette leçon de l’histoire est en fait actualisée non seulement avec la référence de la paix de 1648, mais aussi avec celle de la Première Guerre mondiale, qui a produit certaines conséquences, communément connues, comme la naissance des Nations Unies d’aujourd’hui, fruit des Traités de Versailles (1919) et du noyau originel que fut la Société des Nations dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale. Cet esprit sera renouvelé avec le Document de San Francisco (1945) après la fin de la Seconde Guerre mondiale et la création de l’ONU.

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À présent, l’Europe, comprise comme l’Union européenne et comme un continent composé de nombreuses nations indépendantes, est à nouveau tombée dans une crise d’avant-guerre, sans voie de résolution directe et logique, en raison de la dangereuse situation de guerre chaude en Ukraine causée par la revanche révisionniste de l’Histoire, tant du côté oriental qu’américain, dans une vision néo-impérialiste du monde qui émerge de la confrontation pour l’hégémonie entre, d’une part l’Empire occidental américain – et avec lui l’Europe – et, de l’autre, les empires orientaux des dirigeants eurasiens Poutine et Xi, presque comme à l’époque des luttes entre les empereurs romains d’Occident et byzantins[1].

Pendant ce temps, Poutine et EurAsia

Dans le même temps, le défi entre l’Amérique et la Chine à propos de Taiwan a donné l’occasion de démarrer une nouvelle confrontation et un effort militaire ambitieux, en mer de Chine, entre l’alliance Quad (Dialogue quadrilatéral de sécurité entre le Japon, les États-Unis, l’Inde et Australie) et la Chine ennemie.

Cependant, tout comme l’Ukraine n’est pas défendable longtemps et pour toujours par les États-Unis et l’Europe, Taiwan ne pourra pas éternellement être tenue à l’écart d’une invasion chinoise. En termes absolus, de même qu’à ce jour dans l’histoire de l’humanité, la paix universelle est une utopie, de même l’histoire de l’humanité peut être décrite comme une histoire de guerres. En effet, le mot Histoire lui-même semble souvent être synonyme de guerre. En fait, la Fin de l’Histoire évoquée en 1989 par le politologue Francis Fukuyama prédisait à tort la fin des guerres avec le rapprochement temporaire entre la Russie et l’Amérique.

Deux siècles plus tôt, le philosophe Emmanuel Kant écrivait au XVIIIe siècle les Prolégomènes pour la paix perpétuelle, raisonnant sur le projet de paix universelle, mais cette réflexion mûrit au moment des guerres napoléoniennes.

De nos jours, l’Histoire, à travers les événements de guerre en cours, pose objectivement la question d’une reconsidération des équilibres géopolitiques actuels dans le monde, non seulement au niveau du G7 et du G20, mais aussi au Conseil de sécurité des Nations Unies et à l’Assemblée générale de l’ONU.

Aujourd’hui, le monde est en fait multilatéral et multipolaire : il ne peut y avoir de monde contrôlé par l’ordre international dirigé selon les intérêts occidentaux, créé à l’époque de la présidence Bush Jr. et qui voit l’Europe dans un rôle auxiliaire et l’euro comme une perturbation de la domination du pétrodollar. A contrario, un monde dirigé unilatéralement par les Arabes, les Chinois et les Russes et ignorant les intérêts européens et occidentaux ne pourrait même pas exister de manière durable (comme le démontre le cas de la monnaie unique des pays BRICS).

D’un point de vue stratégico-militaire, dans un monde divisé en deux blocs de facto, la Chine, la Russie, l’Iran, la Corée du Nord, sont unis dans un pacte stratégique, non seulement au sens diplomatique, mais aussi au sens militaire : La Chine et la Russie depuis 1998, donc depuis la naissance du groupe de coordination des Cinq de Shanghai en 1996, promu par la Chine et la Russie.

En outre, le problème le plus important à l’heure actuelle est de savoir qui, où et comment détient aujourd’hui et demain, au niveau mondial, le véritable contrôle, l’architecture politique et sécuritaire internationale du monde.

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Sans aucun doute, la Chine et la Russie, dans le vide de pouvoir provoqué par le déclin de la puissance euro-américaine occidentale, proposent elles-mêmes, “avec un peu d’aide de ses amis”, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Arabie, les Émirats…, également à travers les BRICS, la reconstruction par des moyens multipolaires d’une alternative à l’ordre international créé par les États-Unis, avec le système d’alliance de l’OTAN. Rappelons que cet équilibre occidental a été créé après les années 1989-1993, période de déclin du système soviétique qui détenait le pouvoir sur toute l’Europe de l’Est, à travers les États satellites alliés.

Certains pays importants ayant un rôle d’acteurs, comme la Turquie, l’Inde, Israël, le Brésil, les Émirats, ont aujourd’hui une politique très ambiguë, précisément à l’heure d’un révisionnisme bilatéral de l’ordre mondial, entre l’Est et l’Ouest. En fait, comme on l’a dit, leurs intérêts rejoignaient ceux de la Chine et de la Russie, à l’époque de la fin de la puissance mondiale américaine.

De plus, tout empire dans l’Histoire a une fin : l’empire français au 19ème siècle, l’empire anglais au 20ème siècle (pas tout à fait : le Commonwealth existe toujours). Le 21ème siècle sera quant à lui le siècle de la fin de l’Empire américain.

Aujourd’hui, la croissance progressive des pays BRICS, en particulier de la Chine et de l’Inde, n’est pas une opinion, mais une réalité actuelle dans l’économie et la finance et elle est associée à une autonomisation progressive, étape par étape.

Nous proposons le néologisme Chinaworld, pour décrire un monde chinois, ainsi défini dans une synthèse géopolitique. Aujourd’hui, Cindia est une expression couramment utilisée, en raison du rôle fort accordé à la synergie indo-asiatique par la croissance de l’Inde dans le monde économique. Chineworld est plus pertinente encore.

Il s’agit donc d’un défi majeur de tout le XXIe siècle qui concerne exclusivement le problème de l’autonomisation progressive de la Chine, de l’Inde et des autres nouveaux acteurs du cercle restreint, sans passer par d’autres guerres mondiales. Simplement, la paix, qu’on le veuille ou non, est une valeur commune, au-delà du choc entre civilisations dont parlait Huntington[2]. Lorsque Francis Fukuyama parlait de la Fin de l’Histoire, son idée avait la même limite que celle de la fin de l’ère du pouvoir culturel eurocentrique postcolonial au siècle dernier, une idée mal conçue.

Aujourd’hui, par exemple, la langue anglaise et la civilisation anglo-saxonne sont un bien commun partagé pacifiquement à travers le monde et cet avantage de l’utilisation de l’anglais comme espéranto réussi et spontanément diffusé (l’espéranto était au contraire un projet de langue universelle qui mélangeait diverses expressions mais sans succès) ne résulte pas d’une guerre ou d’une invasion militaire mais d’une diffusion et d’un héritage culturel normaux (Bien que l’anglais ait été aussi utile à la domination anglo-américaine que l’allemand et le latin à l’époque du Saint Empire romain germanique).

En fait, un monde post-occidental et post-américain devra aussi se soucier de préparer un langage commun qui ne sera pas nécessairement uniquement celui de l’usage partagé d’Internet.

En réalité, puisqu’il est difficile de diffuser à travers le monde les idéogrammes chinois, l’écriture arabe ou le russe littéraire, paradoxalement une langue latine comme l’italien ou l’espagnol pourrait devenir la prochaine langue universelle et cela ne déplairait ni aux Arabes ni aux Chinois, ni aux Russes ou aux Indiens. L’italien était déjà une langue d’expression mondiale, comme le latin à la Renaissance, en tant qu’expression universelle dans le commerce et ensuite dans le domaine musical, où il existe d’ailleurs encore, notamment dans la musique d’opéra.

Comment et quand reconstruire l’Europe ?

Il n’y a pas de guerres sans fin, et la guerre actuelle en Ukraine n’est pas non plus une opération spéciale, comme cela a été défini dans le discours initial du président russe avant le début des opérations militaires en février 2022.

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La leçon de l’histoire, et particulièrement celle qui ressort de la guerre extrêmement longue de 30 ans, de 1618 à 1648, consiste à revenir à la même leçon : la paix est la réponse et la meilleure solution possible à toute guerre, à tout moment et partout.

Aujourd’hui et demain, en cas de nouvelles guerres, à l’échelle continentale, un hypothétique accord mondial pour stabiliser une nouvelle paix européenne, pour une période courte ou longue, du temps dans l’avenir, verrait les nations européennes, tant celles de l’Union européenne que du continent européen, telles qu’elles le seraient en cas d’un nouveau Yalta, sous-évaluées, dévaluées, plus que l’euro. Notamment lorsque viendra le temps de son déclin des marchés internationaux, les nations européennes se retrouveront au fil du temps détruites même sans l’être par une guerre, du simple fait d’avoir été dépassées par la continuation de l’histoire dans d’autres régions émergentes du monde, comme l’Afrique ou l’Asie, le nouveau centre du monde futur.

Peut-être que, paradoxalement, dans mille ans, les nations européennes pourront devenir ce que sont aujourd’hui les zones archéologiques d’Athènes et de Rome : demain, Paris et Londres seront les zones archéologiques du passé de la planète.

Mais les pays européens, bien avant cela, seront occupés pendant longtemps, au cours de ce siècle, à résoudre un problème commun à tous, dans l’UE et au-delà, celui de la nouvelle architecture de la sécurité européenne et des nouveaux temps de l’Union européenne.

Les frontières entre l’Europe et l’Asie et entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest

Nous sommes maintenant à l’époque et au siècle de l’Eurasie et de l’empowerment asiatique et africain. Le centre du monde, dans le futur passera définitivement de l’ouest à l’est et du nord au sud. D’évidence, l’Europe n’est déjà plus le centre du monde depuis 1900, tout comme l’Amérique et la Russie ne sont plus au centre.

Dans ce nouveau siècle, avec une nouvelle réalité géopolitique et historique, l’Europe est appelée à une politique de réalisme et d’équilibre dans son rôle nouveau face aux nouvelles superpuissances géantes : la Chine, l’Inde, le Brésil et la Corée, surtout si à l’avenir un pays coréen uninational réapparaît. Les Brics sont d’ores et déjà au centre de l’agenda économique et politique international[3].

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Le sommet du G20 acquiert progressivement le même rôle et le même pouvoir que l’actuel G7 et il finira par le remplacer au fil du temps, pour devenir le centre d’un monde multilatéral et multipolaire. Et le Conseil de sécurité des Nations Unies lui-même, après une éventuelle prochaine réforme des Nations Unies, pourrait devenir un Conseil des Nations élargi. La naissance d’un nouveau monde, d’une nouvelle phase de l’histoire de la planète, nécessite aussi évidemment qu’une nouvelle conception de l’Europe naisse, laquelle pourrait être définie comme une nouvelle Europe, une post-Europe, au sens philosophique.

Sur cette voie et dans cette façon de penser, l’heure est désormais à une nouvelle géopolitique et à un projet stratégique, géopolitique et diplomatique pour l’Europe, sans un nouveau rideau de fer impossible et sans nouvelles guerres, générales ou locales.

Conclusion

Il est temps d’engager un dialogue pour reconstruire la paix, maintenant ou au fil du temps. Altiero Spinelli, à l’époque d’une guerre mondiale, avait idéalement conçu l’Europe actuelle comme une Union européenne. Or maintenant, à l’heure d’une nouvelle guerre mondiale potentielle, nous pouvons, en tant que génération née en temps de paix, concevoir une nouvelle Europe qui n’est pas plus un quartier général colonial pour le roi de guerre du moment : cela vaut aussi bien pour les Américains que pour les Russes ou les Shoguns chinois d’Asie (avec le rêve militaire d’un nouvel Empire chinois, inspiré du modèle de l’ancien Empire japonais).

En économie, l’Europe a besoin d’un rôle indépendant, mais la zone euro ne suffit plus (zone euro non suffisante pourrait-on dire en latin).

D’où la nécessité de s’ouvrir au dialogue, tant du côté asiatique qu’africain, avec les Brics et l’EurAsia : s’il y a un avenir pour l’Europe, il se trouve donc en Asie et en Afrique et non plus en Amérique.

La réalisation possible d’une unité politique européenne substantielle est désormais interdite par la guerre déclenchée en Europe de l’Est, qui répond au principe américain diviser pour régner mais certainement pas aux intérêts européens. La réponse à ce piège serait une Europe en paix et unie de l’Atlantique à l’Oural, il nous faut donc relancer le projet d’une véritable nation européenne commune unique, extensible vers l’est comme vers l’euro-méditerranéen.

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Et si l’unité politique européenne se matérialise sous une forme fédérale ou régionale ou dans une union politique entre États, là n’est pas le problème, la question est plutôt de parvenir à une compréhension commune d’un projet partagé, fondé sur un gentlemen’s agreement entre les nations aujourd’hui dans leur ensemble. Bref, une prise de conscience de la nécessité d’un État européen unique et en paix, à l’est comme à l’ouest.

Un État qui ne risquerait pas de défaillance économique ou militaire (c’est pourquoi nous avons besoin, à court terme, d’une véritable armée de dissuasion européenne, à un niveau technologique élevé), et qui en même temps dépasserait la concurrence destructrice entre l’Amérique, l’Europe, la Russie, la Chine,… et la guerre de tous contre tous, pour la possession du contrôle de l’Europe et de ses frontières, aujourd’hui transformées par la guerre, avec la violence et le sang de milliers d’innocents, du côté ukrainien et russe, entre peuples historiquement frères.

En fin de compte m, maintenant que l’Angleterre est apparemment en game over, donc hors des jeux de puissance mondiale, sauf financier, il est désormais devenu, curieusement, essentiel, comme pierre angulaire, de donner naissance à un continent de paix, comme cela s’est produit dans l’exemple post-westphalien du XVIIIe siècle.

Désormais, les autres grandes nations européennes : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et surtout la France, sont les meneurs potentiels de ce jeu de pouvoir à somme nulle, à la fois pour développer un nouveau rôle pour l’Europe, comme point de dialogue et non comme lieu de colonisation, de guerre froide ou de guerre économique. Celles-ci sont certes toutes deux des formes de poursuite de la guerre par d’autres moyens, pour paraphraser la formulation historique de Von Clausewitz[4].

Ainsi, en proposant cette fois- ci une paraphrase de Metternich[5], nous pouvons conclure que l’Europe, avec ses civilisations : anglo-saxonne, française, italienne, allemande, slave, celtique, espagnole…, n’est pas une expression géographique, mais un lieu de rencontre et d’échange culturel et de médiation, un travail de solidarité, un dialogue, une coopération scientifique, comme dans le célèbre exemple du CERN à Genève (Centre européen pour la recherche nucléaire),de la Station spatiale internationale, de l’UNESCO ou de la FAO, sièges de la coopération internationale, dans lesquels l’Amérique, la Russie, la Chine, ou l’Europe ne se considèrent pas comme des ennemis, mais comme des amis ou des collègues, et ce, non pas dans leur intérêt direct, mais dans l’intérêt de la maison commune de la race humaine : notre planète.

Bibliographie essentielle :

Cacciari, M., Geofilosia dell’Europa, Milan, Adelphi, 1994

Clausewitz, Von, Karl, Sur la guerre, du général Karl Von Clausewitz, édition originale. Vom Kriege, (1832), traduction anglaise, Graham, JJ, Londres, 1873, réimprimé en 1908.

Coker, Christopher, Rebooting Clausewitz « On War », au XXIe siècle, Oxford University Press, 2017

Dini, Leonardo, Politique et gouvernance, Aracne, Rome, 2021

Fukuyama, F., Construction de l’État : gouvernance et ordre mondial au 21e siècle, Ithaca, New York, Cornell University Press, 2004.

Fukuyama, F. La fin de l’histoire et le dernier homme, Free Press, New York, 1992

Fukuyama, F., La fin de l’histoire, L’intérêt national, n.16, été 1989

Habermas, L’idée de la paix perpétuelle de J. Kant : à deux cents ans, 1998

Habermas, J., The postnational constellation, édition anglaise, trad. Pensky, M., Cambridge, Massachusetts, Mit Press, 2001, édition originale, Die postnationale konstellation, Suhrkamp, Francfort, 1998

Huntington, S. De nombreuses mondialisations : la diversité culturelle dans le monde contemporain, avec Berger, Peter, L., New York, 2000

Huntington, S., Le choc des civilisations et la refonte de l’ordre mondial, Simon & Schuster, New York, 1996

Kant, I., Zum ewigen Frieden.Ein philosophischer Entwurf, 1795

Khanna, Parag, L’avenir est asiatique : commerce, conflits et culture au 21e siècle, Simon & Schuster, New York, 2019

Khanna, Parag, Le Second Monde : Empires et influence dans le nouvel ordre mondial, Random House, 2008

Metternich, Von, Klemens, Europe : documents sélectionnés, par Walker Mack, Londres, 1968

Popper, K., La société ouverte et ses ennemis, Routledge, Abingdon, Oxfordshire, 1945

Sen, Amartya, Le développement comme liberté Oxford University Press, New York, 1999

Sen, Amartya, Paix et société démocratique, Open Book Publishers Cambridge, 2011

Sun Tzu. L’art de la guerre, VIe siècle avant JC, trad. par Griffith Samuel B., Oxford University Press, 1963

Sun Tsu, Sunzi’s Military Methods, traduit par Mair, Victor, H. Columbia University Press, Ner York, 2007


[1] L’Amérique apparaît à son tour divisée entre l’isolationnisme trumpien dans le style de la doctrine Monroe (théorie isolationniste des années 1800) et l’interventionnisme militaire, à l’échelle mondiale, en Europe.

[2] Huntington, S., Le choc des civilisations, Londres, 1996 ; Fukuyama, F., La fin de l’histoire, New York, 1992

[3] Les BRICS sont désormais la nouvelle ligne de front de l’autonomisation des parties prenantes.

[4] Von Clausewitz, Sur la guerre, ib.

[5] Metternich, Von, Europe : Selected Documents, pour étudier les hypothèses historiques de l’Europe actuelle et Cacciari, M., Geofilosofia dell’Europa, Adelphi, Milan, 1994.


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