Le lithium bolivien, quelles ressources pour quels enjeux ?

Shares
Exploitations du lithium en Bolivie
Ce paysage qui fait froid dans le dos se trouve bien en Bolivie ! Et ce n’est pas ce que vous croyez… Photo DR

Lorsque l’on évoque le Salar de Uyuni dans les pays occidentaux, cela évoque un mix de paysages désertiques à couper le souffle avec in primo une étendue plate de sel qui semble infinie et se prête parfaitement aux montages photos des touristes, ceci entouré d’un enchevêtrement de montagnes de couleurs et de volcans bordés de lagunes paradisiaques remplies de flamants roses. En revanche, si l’on évoque le salar de Uyuni d’un point de vue bolivien, cela représente tout autre chose : une fabuleuse industrie lucrative avec, d’un part, le tourisme et, de l’autre, toutes les richesses que la région contient. En soi une vraie mine d’or, ou devrais-je dire d’or blanc, un nouvel or blanc bien connu aujourd’hui: Le Lithium.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de faire une brève description de ce qu’est le salar de Uyuni. Le magnifique salar de Uyuni est en fait le plus grand désert de sel au monde qui s’étale sur un territoire de plus de 10.000 kilomètres carré et se trouve dans le département de Potosi, à environ 3.600 mètres d’altitude dans le Sud Est de la Bolivie. Le désert fut en fait originellement un lac (lac Michin) – il y a quelques dizaines de milliers d’années – qui s’est progressivement asséché en laissant derrière lui des étendues de sels. La saline est tellement grande qu’elle peut être vue de l’espace. Le salar est mondialement connu pour être un haut lieu du tourisme en Bolivie, présentant des paysages majestueux et variés. La région abrite une faune assez variée mais une flore assez pauvre avec des paysages très arides (on parle d’un désert après tout). Cependant, les richesses ne s’arrêtent pas à la faune ou la flore, mais surtout à son sol et ce qu’il contient. De nombreux éléments sont extraits du salar comme actuellement le Borax ou le sel, toutefois, c’est le Lithium qui a attiré l’attention depuis de nombreuses années dans la région car le salar en est rempli. Il en est tellement rempli que cela en fait tout simplement l’une des plus grandes réserves de Lithium au monde. Plus précisément, le salar est composé d’une couche de sel dur d’une épaisseur allant jusqu’à environ 10 mètres, et, en dessous, se trouve une eau qui est en fait une saumure composée d’une solution saturée de divers sels, comme le chlorure de sodium et le magnésium, mais aussi de chlorure de Lithium à haute concentration (environ 0,3 – 0,4%).

Actuellement, le pays sud-américain possède un vaste gisement de ce métal, encore très peu exploité en raison des manques technologiques et de l’absence de stratégie en la matière. Cependant à notre époque, en vue de la transition énergétique, le futur n’aura plus besoin de pétrole mais plutôt de métaux stratégiques, dont un des plus importants est justement le Lithium.

Le lithium est un élément chimique (numéro atomique 3 de symbole « Li » dans le tableau périodique des éléments) qui, lorsqu’il est pur, se présente comme un métal gris argenté et mou. Il est également le plus léger des éléments solides. Il est utilisé dans une variété d’applications telles que la céramique ou les lubrifiants, ainsi qu’en petits volumes dans les produits pharmaceutiques. Mais la structure de la demande a profondément changé au cours des dix dernières années, ce qui fait des batteries le moteur dominant de la croissance mondiale de la demande de lithium. Le lithium est de ce fait le candidat naturel en raison de sa densité d’énergie élevée dans les batteries, de ses caractéristiques électrochimiques supérieures et de sa légèreté.

À lire aussi : ENVIRONNEMENT – Le Glacier Charquini (Bolivie), entre tourisme et catastrophe naturelle(S’ouvre dans un nouvel onglet)

Les enjeux autour du Lithium

Imaginons un monde 100% voiture électrique ou presque, dans lequel chaque véhicule est équipé d’une batterie rechargeable qu’on appelle batterie Lithium-ion, et bien dans ce monde, la demande de Lithium serait des dizaines de fois supérieure à celle actuelle.

Le Lithium est déjà utilisé depuis un certain temps dans les industries du verre, de la céramique ou autre encore, mais est en réalité depuis peu sur le devant de la scène. Aujourd’hui, on le trouve dans les batteries des ordinateurs portables et des appareils électroniques comme les tablette ou les smartphones. Avec la transformation numérique de notre société, la production de Lithium a augmenté de plus de 400 % en 10 ans, entre 2013 et 2023[1]. En ajoutant à cela l’adoption massive de véhicules électriques dans les prochaines années, les projections sont fortes. En 2040, les ventes de voitures électriques pourraient dépasser celles des voitures thermiques. Selon le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Energie sur les véhicules électriques, les marchés chinois, étatsuniens et européens des véhicules électriques vont continuer d’augmenter fortement avec une augmentation de la demande en 2035 de 7 à 12 fois par rapport à celle de 2023[2]. Le Lithium semble donc indispensable pour le futur et est maintenant un élément clé de l’économie mondiale. Par conséquent, les réserves et la production de Lithium sont considérées hautement stratégiques.

L’année dernière (2023), la demande mondiale de Lithium était d’environ 165.420 tonnes dont la moitié à destination des véhicules électriques[3] selon les données de l’Agence Internationale de l’Energie[4]. Toujours selon l’AIE, la production en 2035 atteindra 903.150 tonnes avec une part cette fois de 81,6% pour les véhicules électriques, donc plus de cinq fois la production de 2023. Plus encore, pour 2050 la prévision de la production s’élève à 1.607.120 tonnes[5], soit une multiplication par presque 10 de la production par rapport à 2023. Ceci est considérable et nécessitera la mise en service de nombreuses mines supplémentaires. L’AIE précise qu’en ce qui concerne la transition énergétique, le Lithium est le minéral qui voit sa demande augmenter le plus rapidement. L’AIE a indiqué certains risques liés à cette brusque augmentation comme une volatilité des prix plus élevée que les autres minéraux puis un risque géopolitique avec le risque que 85% du raffinage du Lithium dépende de seulement trois pays (Chine, Argentine et Chili) et un risque lié à l’environnement car 50% des mines sont situées en altitudes et/ou en zone arides. Pour 2030, l’AIE prévoit que les 3 principaux producteurs seront l’Australie (33%), la Chine (23%) et le Chili (12%). En ce qui concerne le raffinage, c’est la Chine qui arrive en tête (57%), suivie du Chili (15%) et de l’Argentine (13%). Non seulement le lithium est essentiel pour la transition énergétique, mais la capacité de l’industrie du lithium à se développer a permis à l’industrie des batteries de dépasser les attentes (l’industrie des batteries contribuera à environ 90% de l’augmentation de la future demande de Lithium d’ici à 2050). En ce qui concerne la demande pour les batteries de stockage, elle est marginale comparée à celle des véhicules, mais elle devrait augmenter elle aussi d’un facteur 10 entre 2023 et 2050.

Nous avons cité dans les lignes précédentes la Chine, l’Australie, l’Argentine et le Chili. Mais où se situe donc la place de la Bolivie dans tout ça ?

À lire aussi : Excès de voitures à batteries : la fin des illusions pour l’électrique

Le Triangle du Lithium

« Le Triangle du Lithium, là où le Chili, l’Argentine et la Bolivie se rencontrent », est le nom d’un article de la Harvard International Review[6] qui décrit cette zone stratégique du monde partagée entre les trois pays. Ce triangle est défini par les salars de l’Hombre Muerto et d’Arizaro en Argentine, le Salar d’Atacama au Chili et le Salar d’Uyuni en Bolivie (qui représente 50% du total terrestre du triangle). Ces trois pays partagent l’activité minière avec des entreprises privées opérant en Argentine et au Chili, tandis que l’initiative est étatique en Bolivie depuis 2008. L’opportunité stratégique de ces trois pays n’est pas des moindres car ils détiennent plus de 65-75 % des réserves mondiales sous leurs salines.

L’Amérique latine est un producteur établi de plusieurs minéraux essentiels pour le développement des énergies renouvelables et pourrait s’appuyer sur ses ressources dans le secteur minier pour se diversifier, augmenter sa souveraineté, augmenter le taux d’emplois, et ainsi s’ouvrir une place importante sur le marché mondial. Les réserves permettront également d’éviter des pénuries eu égard à l’augmentation exponentielle de la demande. L’Amérique latine produit déjà de grandes quantités de Lithium, nécessaire pour les batteries, mais aussi de cuivre, et elle soutient l’expansion des énergies renouvelables et des réseaux électriques. La région du triangle détient plus de la moitié des réserves mondiales de lithium, principalement en Argentine (21 %) et au Chili (11 %) et elle fournit aujourd’hui 35 % du lithium mondial, avec principalement le Chili (24 %) et l’Argentine (4,7%), respectivement deuxième et quatrième producteurs mondiaux[7]. L’Amérique latine pourrait donc jouer un rôle encore plus important pour répondre à la demande mondiale en lithium, qui augmente rapidement, car à l’horizon 2030 l’AIE prévoit une possible multiplication par 5 de la production mondiale par rapport à 2020. Les dépenses de la région en exploration du lithium ont plus que doublé au cours des dix dernières années, passant de 44 millions USD en 2010 à 102 millions de dollars en 2022[8].

À lire aussi : Que veut la jeunesse Africaine ?

Cas de la Bolivie

Bien que la Bolivie possède les plus grandes ressources de Lithium, la production est encore considérée comme limitée par rapport à celle de l’Argentine et du Chili. L’extraction de ce métal en Bolivie a été beaucoup plus lente que dans les deux autres pays, principalement en raison du manque d’infrastructures et de technologie, des politiques gouvernementales qui limitent la participation d’entreprises étrangères (pour l’instant) et de la complexité géologique du Salar. Cependant, la Bolivie, qui est un tout nouvel acteur du secteur, doit être prise en compte car elle possède également d’énormes ressources de lithium inexploitées, probablement les plus importantes au monde. En effet, un rapport de l’Institut Géologique des Etats-Unis[9] (USGS) indique que les ressources de la Bolivie en Lithium sont d’environ 21 millions de tonnes, voir même 23 millions de tonnes selon Statista[10], ce qui la place en première position devant l’Argentine (19 millions de tonnes) et le Chili (9,8 millions de tonnes). Aujourd’hui, pour la Bolivie, il faut noter que l’on parle bien de ressources et non de réserves[11] étant donné que le manque d’infrastructures empêche ces ressources d’être technologiquement et économiquement viables.

Actuellement, cependant, l’intérêt pour une augmentation forte de la production de lithium a été exprimée par l’Etat Bolivien. En témoignent les nombreuses enseignes visibles dans le pays qui portent l’inscription « Litio, industrializaremos la energia que mueve al mundo » ou « Litio, industrializaremos la energia del futuro », ou encore lorsqu’en 2008 le vice-président de la Bolivie, Álvaro Garcia Linera, avait proclamé que cette ressource naturelle soulagerait les 40 pour cent des citoyens qui vivent dans l’extrême pauvreté en déclarant vouloir « les former dans le domaine scientifique et technologique afin qu’ils fassent partie de l’intelligentsia de l’économie mondiale ». L’exploitation permettrait en effet de créer de nombreux emplois, la Bolivie a actuellement un taux de chômage assez bas, de l’ordre de 3,6% en 2022 selon les données de la Banque Mondiale[12], mais possède un des plus important taux de croissance d’Amérique latine[13]. Par ailleurs, le pays étant déjà un producteur et exportateur d’hydrocarbures, principalement de gaz naturel[14], l’ajout de Lithium dans les ressources du pays pourrait en faire un Etat davantage souverain et de poids sur l’échiquier mondial.

Ce sentiment a été repris par la politique et l’action du gouvernement, avec la déclaration passionnée de « ¡100 pour cent Estatal! », ou le contrôle total par l’État bolivien de l’extraction du lithium qui se produirait dans le Salar d’Uyuni. La volonté du gouvernement ne pourrait pas être plus claire. Le président Luis Arce s’est d’ailleurs engagé à faire de la Bolivie un important fournisseur global de Lithium et a mis en place un programme de développement qui vise à exporter jusqu’à 50.000 tonnes de carbonate de Lithium par an. Le gouvernement cherche donc à s’associer avec des entreprises internationales désireuses de participer au développement de l’industrie dans le secteur du triangle appartenant au pays.

Et c’est le cas ! En effet, de nombreux pays sont logiquement attirés par ce métal stratégique, à commencer par la Russie qui pourrait s’associer à la Bolivie pour la production de batterie au Lithium avec la participation d’entreprises russes. C’est ce qui est ressorti de la récente rencontre entre le président de la Bolivie Luis Arce et Vladimir Poutine lors d’une réunion le 6 juin 2024 en marge du Forum économique de Saint Pétersbourg. Le président Bolivien a confirmé à l’agence de presse russe TASS avoir un projet en cours avec la Russie pour la fabrication de batterie et de travailler sur d’autre activité avec la Russie[15]. Déjà, le 15 décembre 2023, le président bolivien avait inauguré la première usine de carbonate de Lithium qui a nécessité un investissement de l’ordre de 766,9 millions de bolivianos[16] (environ 100 millions d’euros) et qui dispose d’une capacité de production annuelle de 15.000 tonnes.

Durant la même période la Bolivie a signé un accord avec l’entreprise russe Uranium One Group, partie du groupe Rosatom, pour construire une usine pilote semi-industrielle utilisant la technologie d’extraction directe de lithium (EDL)[17] dans le salar d’Uyuni, qui vise à produire 14.000 tonnes de carbonate de lithium par an avec des investissements prévus de 1,4 milliards de dollars[18]. En parallèle, par le biais de l’entreprise YLB[19], la Bolivie a annoncé un accord avec le consortium chinois CBC, filiale de Contemporary Amperex Technology (CATL), similaire à celui signé avec l’entreprise russe mais pour un volume inférieur, de 2.500 tonnes annuelles. Les deux sociétés internationales et trois autres ont été sélectionnées dans le cadre d’un appel d’offre international lancé par YLB en 2021 pour appliquer la technologie EDL afin d’accélérer l’industrialisation du lithium. Cet appel d’offre concernait des projets pilotes d’extraction directe de lithium dans 7 des 28 salines du pays situées à Uyuni. Le ministre des hydrocarbures et de l’énergie Franklin Molina a déclaré que ces deux accords permettront au pays de produire 100.000 tonnes de carbonate de Lithium d’ici 2025[20]. Pour le gouvernement bolivien, ceci est l’occasion de promouvoir l’industrialisation du pays, mais aussi de chercher à développer une industrie chimique capable de traiter toute la filière du Lithium, de l’extraction à la purification pour ensuite récupérer le métal pur, jusqu’à la phase finale de production des batteries.

À lire aussi : Que veut la jeunesse Africaine ?

Entre enjeux économique et risque environnemental

Bien que l’extraction du lithium soit relativement peu coûteuse et efficace, elle soulève la question de la durabilité et de l’impact à long terme. Autrement dit, l’exploitation du lithium pourrait d’une part, être bénéfique à ses habitants en augmentant le taux d’emplois et en garantissant des revenus importants, mais d’autre part, elle pourrait aussi entrainer des dommages sociétaux et environnementaux majeurs dans la région et sur les populations locales. Les opérations sur le terrain, en plus d’être très invasives du territoire par la présence de grandes piscines d’évaporation, sont à fort impact environnemental avec une consommation importante d’eau et une production de déchets chimiques.

Pour en comprendre les risques, il faut tout d’abord savoir que la région de Potosi est une région aride et très pauvre de Bolivie peuplée d’habitants qui dépendent fortement de l’écosystème en raison de leurs activités. En effet, dans la région, la population vie de l’agriculture de Quinoa, de pommes de terres, de l’élevage de camélidés et de l’exploitation de minéraux du salar comme le sel, le Borax et le Potassium. Dans la région du sud-ouest, seuls 10 % des sols sont exploitables et près de 80 % des agriculteurs y cultivent le quinoa et les pommes de terre, dont 70% de la production est destinée à l’autoconsommation[21]. L’élevage de camélidé quant à lui, occupe 60% des sols. La possible contamination ou pénurie d’eau, comme la détérioration de l’environnement, pourrait donc être fatale aux communautés locales d’agriculteurs et d’éleveurs.

Un autre facteur de risque concerne l’augmentation des déchets (qui est déjà un problème majeur et bien visible en Bolivie) et la potentielle contamination du salar qui pourraient impacter le secteur touristique. L’exploitation du Lithium pourrait en effet consommer beaucoup d’eau et contaminer les nappes souterraines par usage de produits chimiques, qui sont nécessaires pour la purification du métal.

En espérant que le pays pourra gérer l’extraction du Lithium (impératif si nous souhaitons un monde plus électrique) de manière durable pour sa population, son économie et son écosystème, il ne faut pas oublier qu’il fera face à d’autres défis pour mener à bien ses projets : le manque de routes dans ces zones ainsi que le manque d’infrastructures électriques sont encore un frein au développement. Le pays fait également face à une instabilité politique, avec une tentative de coup d’état manquée en juin 2024, ainsi qu’un risque stratégique en développement des partenariats avec la Chine et la Russie, ce qui pourrait mettre la Bolivie dans la ligne de mire des sanctions américaines dans le cas de guerres commerciales entre les deux blocs, ou alors, de voir son or blanc exploité par d’autre en en tirant finalement que peu de revenus nets.

Pour conclure on voit bien que le pays possède une ressource de grande valeur, mais qu’elle va devoir gérer intelligemment. Car en effet pour un pays en développement comme la Bolivie, que ce soit de manière positive ou négative, le plus léger des matériaux peut être celui qui provoque le plus fort impact.

À lire aussi : Comment meurt un président


[1] Volume de la production de lithium des mines dans le monde de 2010 à 2023, Statista Research Department, 8 avril 2024

[2] IEA (2024), Global EV Outlook 2024, IEA, Paris

[3] Le reste se compose d’environ 5,5% pour les batteries de stockage d’énergies renouvelables, et les 40% restant pour d’autres usages variés.

[4] Global Critical Minerals Outlook 2024, International Energy Agency, 2024

[5] La valeur peut varier en fonction du scénario indiqué par l’AIE, pour plus de détail consulter le rapport Global Critical Minerals Outlook 2024 de l’AIE.

[6] The Lithium Triangle: Where Chile, Argentina, and Bolivia Meet, Harvard International Review, 15 january 2020

[7] IEA. (2023c) Latin America Energy Outlook 2023. p129

[8] IEA. (2023c) Latin America Energy Outlook 2023. p124

[9] Agence scientifique du gouvernement des Etats-Unis

[10] Evolución de las reservas de litio en Bolivia entre 2018 y 2023, Statista Research Department, 12 septembre 2024

[11] Par réserves, on désigne en effet les ressources qu’il est techniquement possible d’extraire.

[12] Groupe de la Banque Mondiale. Chômage (% de la population active) (estimation nationale) – Bolivia, 2024.

[13] IEA. (2023c) Latin America Energy Outlook 2023.

[14] La Bolivie est un fournisseur clé de gaz naturel avec 11 millions de mètres cubes livrés par gazoduc au Brésil et à l’Argentine en 2022.

[15] Verónica Calderón, “El presidente de Bolivia, Luis Arce, anuncia proyecto para producir baterías de litio con Rusia en reunión con Putin”, CNN Espanol, 6 juin 2024

[16] “Il presidente della Bolivia inaugura la prima fabbrica di litio”, Ansa, 15 décembre 2023

[17] Selon les résultats préliminaires, la technologie EDL permet une récupération de plus de 80 pour cent de lithium, est plus écologique et réduit le temps de production par rapport à la méthode traditionnelle des piscines d’évaporation qui prend jusqu’à 18 mois pour obtenir la matière première.

[18] Daniel Ramos, “Bolivia taps China, Russia’s Rosatom in bid to unlock huge lithium riches”, Reuters, june 29, 2023

[19] La société Yacimientos de Litio Bolivianos YLB a été créée pour développer l’industrialisation des ressources des salars et des lagunes de Bolivie dans le cadre de la stratégie nationale d’exploitation et d’industrialisation des ressources du pays.

[20] Daniel Ramos, “Bolivia taps China, Russia’s Rosatom in bid to unlock huge lithium riches”, Reuters, june 29, 2023

[21] “El proyecto estatal del litio en Bolivia. Expectativas, desafíos y dilemas”, Nueva Sociedad, Marzo-Abril 2013


#Lithium, #ExtractionDeLithium, #Bolivie, #TransitionÉnergétique, #ÉnergiesRenouvelables, #IndustrieMinière, #Environnement, #RessourcesNaturelles, #AmériqueLatine, #TriangleDuLithium, #DéveloppementDurable, #LithiumBatteries, #ImpactÉcologique, #ÉconomieMondiale, #IndustrieDesBatteries, #TechnologieEtEnvironnement, #DemandeMondialeDeLithium, #EnvironnementEtRessources, #DéveloppementTechnologique, #MinérauxStratégiques, #RessourcesMinières, #ÉconomieVerte, #SalarDeUyuni, #ÉnergiesPropres, #GéopolitiqueDesRessources, #IndustrieLithium, #ExtractionMinérale, #IndustrieVerte, #IndustrieBolivienne.

Shares
Retour en haut