Le Diplomate fait le point cette semaine sur le bilan de la politique étrangère de Joe Biden et de son administration durant ces quatre dernières années.
Nikola Mirkovic, géopolitologue, spécialiste des Balkans et des relations Russie-Occident, préside l’association Ouest-Est et a écrit de nombreux ouvrages, notamment Le Chaos ukrainien et l’Amérique empire.
Propos recueillis par Roland Lombardi
Le Diplomate : Comment évaluez-vous la gestion par l’administration Biden de la guerre en Ukraine, tant en termes de soutien militaire à Kiev que de sa stratégie face à la Russie ? Cette approche a-t-elle renforcé ou affaibli la position américaine sur la scène internationale ?
Le premier mot qui vient à l’esprit est catastrophique. Pour le professeur américain Jeffrey Sachs le gouvernement de Joe Biden a été « le plus destructeur de l’histoire des Etats-Unis. » Joe Biden est impliqué jusqu’au cou dans la destruction de l’Ukraine et la mort de centaines de milliers d’Ukrainiens. Il était vice-président lors du coup d’État de 2014 dans lequel Washington a été omniprésent. Il s’est lui-même rendu à Kiev 5 fois après la révolution de couleur de l’Euromaïdan pour s’assurer que le nouveau gouvernement mis en place soit bien aligné sur la politique états-unienne. Il a même placé son propre fils à la tête d’une des plus grandes sociétés de distribution d’hydrocarbures du pays Burisma holdings et a fait limoger le procureur ukrainien qui enquêtait d’un peu trop près sur la nouvelle entreprise de son fils. Le gouvernement mis en place par les Etats-Unis a été radicalement antirusse et a autorisé la CIA à construire des bases d’espionnage et de formation de commandos sur la frontière russe. L’armée ukrainienne, alors que l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN, a été formée et armée par des membres de l’OTAN. Toute cette tension créée par Washington et ce virage antirusse du gouvernement a débouché sur une guerre civile entre ukrainiens au Donbass puis sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Aujourd’hui l’Ukraine est exsangue, les Ukrainiens n’ont jamais été autant divisés entre eux et la Russie est bien partie pour récupérer des territoires qu’elle ne demandait même pas il y a 10 ans. Cette guerre a coûté près de 200 milliards de dollars au contribuable américain et 240 au contribuable de l’Union européenne. C’est un véritable fiasco qui terni considérablement l’image des Etats-Unis dans le monde car non seulement Washington est responsable de la situation mais quand les Russes sont intervenus Biden n’a même pas pu aider ses amis à Kiev à la hauteur des enjeux. La gestion de l’Ukraine par les USA a sérieusement terni l’image des USA à l’international.
LD : Quelles sont, selon vous, les principales réussites et échecs de la politique américaine au Moyen-Orient sous Joe Biden, notamment en ce qui concerne la Syrie, l’Arabie saoudite, l’Iran et les accords d’Abraham initiés par son prédécesseur ? Biden a-t-il réussi à redéfinir ou consolider les alliances américaines dans cette région stratégique ?
Joe Biden n’a rien réussi de bon à l’étranger. Seule peut-être Benjamin Netanyahou peut-il être heureux du soutien de Biden mais ses voisins arabes ne sont certainement pas du même avis. L’entourage très néoconservateur de l’actuel président américain a traité tous les dossiers, ou presque, comme si Washington était encore dans les années 1990 alors que le monde a changé. Aujourd’hui le pouvoir de Washington est défié, l’économie américaine est surendettée, la société américaine est malade, le dollar est fragilisé et la politique étrangère américaine n’a jamais été autant remise en question. Un monde multipolaire a émergé qui ne criant plus le bras de fer avec les USA. Alors qu’elle occupe un tiers du territoire syrien, l’armée US n’a rien fait contre les islamistes qui ont renversé le gouvernement de Damas et qui sont pourtant les successeurs d’Al-Qaeda. Alors que les Etats-Unis sont le plus gros acteur étranger au Moyen-Orient, Washington a été incapable de trouver une paix entre Israéliens et Palestiniens et c’est la Chine qui, elle, a réussi, à rapprocher Saoudiens et Iraniens. Au Moyen-Orient les Etats-Unis ont continué leur politique impériale de divide et impera, diviser pour régner. Le résultat direct est que la stabilité de la région sous Biden s’est largement détériorée.
LD : L’une des décisions les plus marquantes du mandat de Joe Biden a été le retrait des troupes américaines d’Afghanistan. Quels enseignements tirez-vous de cet événement ? A-t-il affaibli la crédibilité des États-Unis auprès de leurs alliés ou renforcé leur volonté de recentrer leurs priorités stratégiques ?
La fuite de l’armée américaine de l’Afghanistan a été une humiliation totale pour les Etats-Unis et pour l’OTAN qui a accompagnée Washington dans cette mésaventure. Biden avait raison de vouloir se désengager mais il ne fallait pas le faire à la hâte et n’importe comment. Après 2 000 milliards de dollars dépensés et 176 000 morts, Washington a fini par rendre le pays aux Talibans c’est-à-dire précisément aux islamistes qu’ils étaient censés combattre. C’était un camouflet majeur pour le Pentagone et la Maison Blanche et un signal très clair au reste du monde que l’Amérique est un colosse aux pieds d’argile. Si les Afghans ont été capables de résister et de chasser la puissante armée états-unienne, vous pouvez imaginer ce que d’autres armées mieux formées et mieux équipées doivent se dire. Cette défaite sonne comme un début de glas de l’empire américain un peu comme le fut la défaite de l’Empire romain devant les Goths à Andrinople en 378. Les images d’Afghans abandonnés, comme jadis les Vietnamiens anti-communistes et d’islamistes triomphants ont sali l’image de l’Oncle Sam et illustrent la fatigue d’une machine de guerre grippée. Biden avait juré à l’époque qu’il était temps de « mettre fin à une ère d’opérations militaires majeures pour remodeler d’autres pays. » On avait cru qu’il parlait de la fin de l’ingérence états-unienne dans les affaires de nations souveraines. On était loin du compte.
LD : La stratégie de Joe Biden envers la Chine semble combiner confrontation économique et réaffirmation militaire dans l’Indo-Pacifique. Comment jugez-vous cette politique ? Pensez-vous qu’elle a permis de contenir l’influence croissante de Pékin ou qu’elle a exacerbé les tensions régionales ?
La politique de sanctions menées par les Etats-Unis (bien avant l’arrivée de Biden) contre la Chine ne fait qu’exacerber les tensions dans l’Indo-Pacifique. La réalité est que le réel rival des Etats-Unis, celui qui peut détrôner Washington de son piédestal mondial, est la Chine. C’est un pays de plus d’un milliard d’habitants qui dispose du savoir-faire, du réseau international et de la volonté pour faire sérieusement de l’ombre économique aux Etats-Unis. La Chine a déjà dépassé le PIB des USA en parité de pouvoir d’achat et ne cesse de faire du progrès dans la recherche et le développement. C’est pour cela que les Etats-Unis ont Pékin dans le collimateur, les Chinois n’ont rien fait de mal aux Américains. En armant Taïwan et en excitant la situation géopolitique régionale Washington ravive des tensions que Pékin veut au contraire diminuer car néfastes pour sa stratégie des nouvelles routes de la soie. Cette situation souligne l’hypocrisie des Etats-Unis qui, comme la totalité des pays de l’Otan, ne reconnaissent même pas l’indépendance de Taïwan et qui, au contraire, reconnaissent l’île comme faisant partie de la Chine. L’objectif américain est de freiner la croissance chinoise et de l’empêcher de développer une supériorité technologique qui pourrait bousculer la suprématie américaine. La situation demeure néanmoins complexe car les économies états-unienne et chinoise sont très dépendantes l’une de l’autre : la Chine est le 4e plus gros importateur de produits américains et elle est le 2e plus gros exportateur vers les Etats-Unis. La balance commerciale entre les deux est favorable à Pékin. Les Etats-Unis ont pourtant amorcé la dynamique économique chinoise en encourageant la délocalisation de leurs entreprises dans l’empire du milieu. Aujourd’hui Trump dit vouloir rapatrier les usines aux USA mais cela ne va pas se faire sans impact sur les coûts de production. Les provocations américaines autour de la Chine peuvent réellement faire basculer la guerre économique en guerre militaire. En octobre dernier le New York Times titrait que l’armée américaine se préparait à la guerre avec la Chine. S’agissant de deux puissances nucléaires, ce sont des mots à ne pas prendre à la légère. La situation actuelle est donc très tendue d’autant plus que Trump a clairement désigné la Chine comme sa principale cible internationale.
LD : Après quatre années de mandat, diriez-vous que les États-Unis sont plus ou moins influents sur la scène internationale ? Les initiatives de Biden, telles que la reconstruction des alliances transatlantiques, ont-elles porté leurs fruits ?
Si son image est ternie et son efficacité mise à dure épreuve, l’Amérique demeure néanmoins extrêmement influente sur la scène internationale. Elle dispose de plus de 700 bases militaires dans 80 pays, de la plus grande armée mondiale, d’un réseau coordonné de diplomates et d’hommes d’affaires prêts à servir la cause du complexe militaro-industriel (pour reprendre les termes d’Eisenhower) américain. Les Etats-Unis disposent aussi évidemment encore d’un formidable soft power qui permet de séduire et de promouvoir l’atlantisme sans tirer une balle. Les universités américaines, le cinéma, la musique, les think tanks, les ONG financées par Washington font plus pour l’influence américaine dans le monde que son armée éléphantesque qui peine à s’imposer au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan. La nouveauté pour Washington est que son influence est de plus en plus concurrencée par les rivaux de l’Oncle Sam qui développent leurs propres réseaux d’influence. Les initiatives de Biden pour renforcer le lien transatlantique ne portent pas leurs fruits. Avec la crise en Ukraine, l’Otan s’est étendue en intégrant deux pays anciennement neutres, la Suède et la Finlande, et la voix atlantiste n’a jamais été aussi prégnante à Paris ou Londres. Pour autant ce sont deux membres de l’OTAN, la Hongrie et la Turquie, qui ont pris le plus de distance avec la politique atlantiste en Ukraine et même au Moyen-Orient. Le monde atlantiste n’est pas uni, il est divisé et affaibli à l’image des Etats-Unis. Il est difficile de rassembler en pareilles circonstances.
LD : Le mandat de Biden a été marqué par une compétition accrue avec la Chine mais surtout la Russie. Pensez-vous que les États-Unis ont réussi à structurer un bloc occidental cohérent et efficace face à ces deux puissances ? Quels ont été les points de rupture ou de faiblesse dans cette stratégie ?
Le bloc occidental est tout sauf structuré, homogène et uni. Au sien de l’OTAN, Budapest discute avec Moscou, la Turquie vend des drones à l’Ukraine mais en même temps achète des centrales nucléaires à la Russie, Paris et Ankara se regardent en chien de faïence, le premier ministre slovaque veut défiler aux côtés de Poutine lors de la commémoration de la victoire contre le nazisme le 9 mai prochain… Et ne parlons même pas des plus de 20 000 sanctions atlantistes contre Moscou qui comportent autant d’exceptions permettant à chaque pays de l’OTAN de conserver des marchés russes qui les intéressent. L’Union européenne se targue de boycotter le pétrole russe mais finit par l’acheter plus cher à des intermédiaires indiens. C’est un comble. Clairement le bloc occidental s’est agrandi mais il n’est pas uni et c’est l’une de ses plus grandes faiblesses. Washington utilise l’OTAN comme sa légion étrangère mais elle n’arrive pas à imposer une politique à l’ensemble des membres qui cherchent chacun à défendre une partie de leurs intérêts. Avec une coalition comme celle-là, il va être difficile de convaincre le reste du monde du bien fondé de l’atlantisme. La majorité de la planète regarde la gestion atlantiste de la crise ukrainienne comme la crise du proche Orient comme un fiasco : zéro diplomatie, loi du plus fort, milliers de morts… On est revenu à l’âge de pierre de la politique étrangère. La force de la Maison Blanche est de garder proche d’elle les plus grandes puissances européennes qui sont devenues quasiment plus américains que les Américains eux-mêmes. C’est ainsi que Paris, Berlin et Londres sont demeurés de fidèles soutiens à Joe Biden. Peu de personnes le savent mais l’Union européenne s’est engagé a donné plus d’argent à l’Ukraine que les Etats-Unis. L’Ouest de l’Europe est donc bien arrimé au socle néoconservateur américain mais pour combien de temps encore ? Trump a pris le pouvoir de manière incontestable sur un discours très jeffersonien centré sur les préoccupations des Américains. Les dernières élections en Europe de l’Ouest et de l’est ont donné lieu à des scores importants pour des partis qui veulent se retirer de l’OTAN et qui promeuvent la paix. Il y a eu ce premier quart du XXIè siècle un réveil des peuples occidentaux qui ne veulent pas du mondialisme wokiste américain à commencer par le peuple américain lui-même.
LD : Enfin, faisons un peu de prospective. En quoi la politique américaine à l’international peut-elle changer avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ?
Donald Trump ne va pas faire de révolution, il n’en a pas le temps (les prochaines midterms sont dans deux ans) et il doit composer avec une aile impériale encore très présente dans les arcanes de Washington et de Langley. Pour autant Trump a bien martelé pendant sa campagne qu’il voulait cesser l’ingérence étrangère, il a aussi répété qu’il allait mettre fin à la guerre en Ukraine et il faut se rappeler qu’il fut l’un des seuls présidents américains à n’avoir pas déclenché de nouvelle guerre pendant son premier mandat. Même si son secrétaire d’État sera a priori le néoconservateur Marco Rubio, d’autres membres du gouvernement américain comme Tulsi Gabard au Renseignement (si elle est nommée) pourront faire contrepoids aux pulsions hégémoniques d’une partie de l’élite américaine. Trump ne va pas défaire l’empire américain mais on peut espérer légitimement qu’il va lui imposer la diète et mieux choisir ses combats. Trump ne peut pas à la fois poursuivre la folie expansionniste atlantiste et résoudre les problèmes de pauvreté, d’infrastructure, de pouvoir d’achat et d’immigration massive comme lui réclame son peuple. Trump dit qu’il veut une politique de réciprocité : il veut appliquer des barrières douanières aux produits provenant de pays qui n’importent pas des produits américains ou qui appliquent des taxes sur les produits américains. Il ne fera de cadeau à personne, pas même à l’Union européenne. Il essayera aussi de faire la paix avec Vladimir Poutine car la guerre en Ukraine, impopulaire aux Etats-Unis, lui coûte cher et le projet des BRICS, où Moscou est un pilier, inquiète Washington. Trump va donc négocier avec le Kremlin en priorité et mettre l’Ukraine dans la balance, il voudra évidemment quelque chose en contrepartie et Dieu seul sait ce qui peut s’échanger dans ce type de tractation. Ce qui est certain est que Poutine voudra la paix en Ukraine mais pas à n’importe quel prix. Aussi il n’abandonnera par la Chine car Poutine sait que dans 4 ans Pékin sera toujours fiable alors que Trump ne sera plus au pouvoir. Trump paraît pour l’instant sincère dans sa volonté d’apaiser les tensions géopolitiques mondiales. Il soutiendra Israël mais sera moins guerrier que Netanyahu ; il a déclaré qu’il voulait la paix à Gaza. Trump n’est pas un va-t-en-guerre, c’est un commerçant et il sait que l’Amérique est responsable de beaucoup de crises dans le monde. On peut espérer qu’avec son retour au pouvoir il sera accompagné d’une équipe solide, sur la même longueur d’ondes que lui, consciente que le doux commerce vaut mieux de sales guerres. Trump veut une Amérique forte mais moins impériale. Il devrait donc lever le pied à l’international et se focaliser sur son pays. Trump sait, comme il l’a répété à de maintes reprises pendant sa campagne, que le plus grand ennemi de l’Amérique ne se trouve pas à l’étranger mais à l’intérieur de l’Amérique elle-même.
À lire aussi : Le Chaos ukrainien : Interview de l’expert Nikola Mirkovic par Alexandre del Valle
#JoeBiden #PolitiqueInternationale #Géopolitique #NikolaMirkovic #PolitiqueÉtrangère #ÉtatsUnis #Russie #Ukraine #ConflitUkrainien #BilanPrésidentiel #BidenAdministration #AnalysePolitique #RelationsDiplomatiques #Diplomatie #MiddleEastPolicy #IndoPacifique #OTAN #Syrie #ArabieSaoudite #Iran #AccordsdAbraham #Chine #Taiwan #DonaldTrump #Trump2024 #TensionsGlobales #RelationsTransatlantiques #PolitiqueDePuissance #EuropeEtUSA #BRICS #ÉconomieMondiale
Roland Lombardi est docteur en Histoire, géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient et des questions de sécurité et de défense. Fondateur et directeur de la publication du Diplomate.
Il est chargé de cours au DEMO – Département des Études du Moyen-Orient – d’Aix Marseille Université et enseigne la géopolitique à Excelia Business School de La Rochelle.
Il est régulièrement sollicité par les médias du monde arabe. Il est également chroniqueur international pour Al Ain. Il est l’auteur de nombreux articles académiques de référence notamment : « Israël et la nouvelle donne géopolitique au Moyen-Orient : quelles nouvelles menaces et quelles perspectives ? » in Enjeux géostratégiques au Moyen-Orient, Études Internationales, HEI – Université de Laval (Canada), VOLUME XLVII, Nos 2-3, Avril 2017, « Crise du Qatar : et si les véritables raisons étaient ailleurs ? », Les Cahiers de l’Orient, vol. 128, no. 4, 2017, « L’Égypte de Sissi : recul ou reconquête régionale ? » (p.158), in La Méditerranée stratégique – Laboratoire de la mondialisation, Revue de la Défense Nationale, Été 2019, n°822 sous la direction de Pascal Ausseur et Pierre Razoux, « Ambitions égyptiennes et israéliennes en Méditerranée orientale », Revue Conflits, N° 31, janvier-février 2021 et « Les errances de la politique de la France en Libye », Confluences Méditerranée, vol. 118, no. 3, 2021, pp. 89-104. Il est l’auteur d’Israël au secours de l’Algérie française, l’État hébreu et la guerre d’Algérie : 1954-1962 (Éditions Prolégomènes, 2009, réédité en 2015, 146 p.). Co-auteur de La guerre d’Algérie revisitée. Nouvelles générations, nouveaux regards. Sous la direction d’Aïssa Kadri, Moula Bouaziz et Tramor Quemeneur, aux éditions Karthala, Février 2015, Gaz naturel, la nouvelle donne, Frédéric Encel (dir.), Paris, PUF, Février 2016, Grands reporters, au cœur des conflits, avec Emmanuel Razavi, Bold, 2021 et La géopolitique au défi de l’islamisme, Éric Denécé et Alexandre Del Valle (dir.), Ellipses, Février 2022. Il a dirigé, pour la revue Orients Stratégiques, l’ouvrage collectif : Le Golfe persique, Nœud gordien d’une zone en conflictualité permanente, aux éditions L’Harmattan, janvier 2020.
Ses derniers ouvrages : Les Trente Honteuses, la fin de l’influence française dans le monde arabo-musulman (VA Éditions, Janvier 2020) – Préface d’Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement et de sécurité de la DGSE, Poutine d’Arabie (VA Éditions, 2020), Sommes-nous arrivés à la fin de l’histoire ? (VA Éditions, 2021), Abdel Fattah al-Sissi, le Bonaparte égyptien ? (VA Éditions, 2023).
Vous pouvez suivre Roland Lombardi sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et LinkedIn