
Par la rédaction – Le Diplomate média
Dans un monde où l’efficacité administrative forge la compétitivité nationale, l’Amérique de Donald Trump, galvanisée par l’audace d’Elon Musk au Department of Government Efficiency (DOGE), livre une masterclass de “Drain the Swamp” : une croisade méthodique contre une bureaucratie obèse, qui, en neuf mois, a taillé 160 milliards de dollars dans le gaspillage et boosté la productivité de 15 %.
À l’inverse, la France, engluée dans une réforme timorée de sa haute fonction publique (2021-2025), s’enlise dans un marais de déficits, de résistances corporatistes, et d’un centralisme parisien qui attise les fractures sociales.
Cette analyse, ancrée dans des données macroéconomiques et institutionnelles, oppose deux visions : l’Amérique, avec une productivité horaire en hausse de 1,5 % par an depuis 2020 (Banque de France, 2025), libère l’innovation ; la France, à 0,8 % de croissance horaire, croule sous une bureaucratie dévoreuse de 12,4 % du PIB (contre 10 % OCDE).
Aux hauts fonctionnaires français, prompts à défendre leur “expertise”, nous offrons une démonstration implacable : l’inefficacité, renforcée par l’intouchabilité et l’absence de culture des résultats, est un luxe que ni la disette budgétaire ni les citoyens excédés ne tolèrent. Voici pourquoi l’Amérique tranche, et la France s’asphyxie.
L’Amérique en offensive : DOGE comme fer de lance de l’efficacité
Établi par décret exécutif le 20 janvier 2025 (Executive Order 14158), le DOGE, rattaché au United States Digital Service (USDS), est une task force impitoyable, dirigée par Elon Musk jusqu’à mai 2025, visant à moderniser et réduire les dépenses inutiles, avec une dissolution prévue au 4 juillet 2026. Ancrée dans une logique de “move fast and break things”, cette réforme a produit des résultats vérifiés par le Wall Street Journal et l’American Enterprise Institute : 160 milliards de dollars d’économies au 30 septembre 2025, via l’annulation de 10 100 contrats redondants (32,7 milliards), 9 521 subventions inutiles (33 milliards) et 676 baux obsolètes (400 millions).
Ces coupes, malgré des critiques démocrates (coût net de 21,7 milliards en disruptions), ont réduit de 12 % les effectifs fédéraux (128 709 postes via le Schedule F), ciblant les sous-performants avec une accountability implacable – un mécanisme qui, selon le Thomson Reuters Institute (juillet 2025), a dopé l’efficacité opérationnelle de 15 % dans des agences comme l’Interior Department (3,8 milliards sauvés en cinq jours).
Cette performance s’inscrit dans un cadre macroéconomique robuste : le FMI prévoit une croissance US de 2,6 % en 2024 et 1,9 % en 2025, portée par une productivité horaire en hausse de 1,5 %, contre un écart de 35 % en PIB par habitant avec l’UE (Banque de France, 2025).
Le DOGE, via des KPIs et des audits IA (xAI pour 75 % des flux contractuels), a externalisé 30 % des tâches non régaliennes au privé, libérant 963 dollars par contribuable et dopant l’innovation – comme les contrats SpaceX amplifiés.
Malgré les frictions (21 démissions en février, procès pour “privacy violations”), le déficit fédéral n’a crû que de 23 % au T1 2025 (contre 10 % sans DOGE), et un “DOGE Dividend” potentiel de 5 000 dollars par foyer récompense les contribuables, pas les bureaucrates. Face à une dette de 37 trillions, cette rationalisation n’est pas chaos : c’est une nécessité patriotique, prouvée par une productivité sectorielle en hausse de 10 % (NPR, avril 2025).
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Le Schedule F : L’arme chirurgicale contre l’inertie bureaucratique
Le Schedule F, réactivé par l’Executive Order 14171 du 20 janvier 2025, est l’épine dorsale du DOGE. Rebaptisé “Schedule Policy/Career” pour contourner les blocages légaux de l’ère Biden, il dépouille les protections statutaires de 50 000 employés fédéraux (2 % de la main-d’œuvre), les transformant en postes “at-will” révocables.
Selon Axios (avril 2025), il cible les “rogue bureaucrats” du “deep state”, alignant l’administration sur les priorités électorales. Entre avril et septembre 2025, 10 000 licenciements ont été facilités, contribuant à 15 % des économies DOGE (24 milliards USD). Le Thomson Reuters Institute (juillet 2025) montre une hausse de 15 % de l’efficacité dans les agences réformées (EPA, CFPB), avec 25 % de plaintes internes en moins pour sous-performance.
Malgré 21 procès syndicaux, le Schedule F, soutenu par Project 2025, a réduit les délais réglementaires de 20 %, boostant la productivité horaire de 1,2 point (FMI, 2025). Critiqué comme une “consolidation de pouvoir” (NPR, avril 2025), il incarne une accountability libératrice : démanteler les protections obsolètes libère des ressources pour l’innovation, pas pour l’inaction.
La France : Une haute fonction publique enlisée dans l’inefficacité
La haute fonction publique française (5 000 cadres supérieurs) est sous le feu des critiques : coûts exorbitants, inefficacité chronique, tropisme parisien, lacunes numériques et linguistiques, absence de culture des résultats, et intouchabilité des emplois.
La réforme de 2021-2023, prolongée en 2025 sous Bayrou, promettait un corps unique (remplaçant 15 corps comme préfets ou diplomates), 50 % de recrutements internes à l’INSP, et une mobilité inter-versants (État, territorial, hospitalier).
Mais le bilan, documenté par un rapport des inspections générales (juin 2025), est un fiasco : déficit structurel à l’INSP de 2,7 millions d’euros (budget 51 millions), après 2,9 millions en 2024 et 0,9 en 2023 – un établissement censé former des “élites agiles” asphyxié par ses lourdeurs. Les résistances syndicales limitent l’intégration à 79 % au corps unique (2023), avec grèves et recours bloquant la transposition territoriale (prévue janvier 2026), où les employeurs locaux rechignent face aux hausses de charges CNRACL (0,2 % de la masse salariale en 2029, contre 1 % privé).
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Défis d’agilité : Un marais de lacunes
- Tropisme parisien et déconnexion territoriale : 70 % des cadres supérieurs sont à Paris, contre 30 % en régions, malgré le rôle clé des préfets dans les crises (climatiques, émeutes). La réforme, en intégrant les préfets au corps unique, réduit leur autonomie, aggravant les fractures sociales : 50 % des Français dénoncent un abandon rural (IFOP, 2025). Un haut fonctionnaire doit être sur le terrain, immergé localement, pour des politiques adaptées. Aux États-Unis, les coupes DOGE (ex. : USAID) ignorent aussi les besoins locaux, un piège similaire.
- Vieillissement et perte de compétences : Avec un âge moyen de 50 ans, la haute fonction publique manque de renouvellement. En 2023, 79 % des agents ont rejoint le corps unique, but les lacunes en compétences numériques (IA, data) et linguistiques menacent la résilience face aux crises géopolitiques ou sanitaires. La suppression des corps spécialisés (diplomatie, inspection) dilue l’expertise, exposant l’État à une obsolescence accélérée, avec des pertes estimées à 10 % des capacités stratégiques (Cour des comptes, 2024).
- Retard technologique et IA : L’IA est embryonnaire, avec seulement 20 % des cadres maîtrisant des outils avancés (Cour des comptes, 2024). Contrairement au privé (ex. : optimisation chez Amazon), les processus manuels triplent les délais, générant 15 milliards d’euros de pertes indirectes (Cour des comptes, 2024). Musk, via DOGE, pousse des audits IA, dont la précipitation sacrifie la qualité – un risque que la France doit éviter en formant massivement à l’IA.
- Inefficacité et rigidité bureaucratique : Les silos interministériels et la lenteur décisionnelle (délais x3 vs privé) freinent l’innovation. La réforme promeut la mobilité, but les critères flous (“intelligence collective”) et résistances (79 % intégration) bloquent les progrès, coûtant 4 % du PIB en lourdeurs administratives (Conseil d’analyse économique, 2025). Le DOGE, avec son approche radicale, risque le chaos, but expose l’inertie française.
- Pantouflage et conflits d’intérêts : 30 % des énarques rejoignent le privé (finance, conseil) en 10 ans, vidant l’État de talents sans régulation stricte (ex. : délai de 3 ans). Comme Musk avec SpaceX, cela alimente les soupçons de cronyisme, érodant la confiance citoyenne (60 % des Français sceptiques, IFOP 2025).
- Manque de mobilité culturelle et linguistique : Monolingues à 60 % (Quai d’Orsay, 2024), les hauts fonctionnaires peinent face aux crises géopolitiques (ex. : Ukraine). La fin du corps diplomatique (2023) affaiblit la compétitivité internationale, contrairement au privé globalisé.
- Absence de culture des résultats et intouchabilité : Sans KPIs, contrairement au privé où les objectifs chiffrés dictent la performance, la stabilité d’emploi quasi absolue – véritable privilège corporatiste – bloque toute accountability. 50 % des cadres publics échouent à atteindre des objectifs mesurables (DGAFP, 2024), coûtant 5 milliards en inefficacités spécifiques (Cour des comptes, 2024). Le Schedule F (10 000-50 000 licenciements) prouve qu’une menace de licenciement dope la performance : en France, 30 % des projets stratégiques (ex. : PNRR) accusent des retards supérieurs à 6 mois faute d’évaluations rigoureuses. Des KPIs concrets, comme réduire de 20 % les délais de traitement des permis de construire (actuellement 6-12 mois), atteindre 95 % de conformité dans les audits de cybersécurité (contre 70 % en 2024), ou augmenter de 15 % la satisfaction citoyenne dans les services publics (actuellement 55 %, IFOP 2025), associés à la possibilité de licencier les incompétents après une évaluation transparente (ex. : 3 avertissements sur 12 mois), sont une nécessité urgente pour briser cette culture de l’inaction et aligner l’administration sur les impératifs du XXIe siècle.
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Coûts vs valeur ajoutée
Les 5 000 hauts fonctionnaires coûtent 400-500 millions d’euros par an (4 000-8 000 €/mois, primes jusqu’à 50 %), une fraction des 130 milliards de la fonction publique. Comparé au privé (10 000 €+/mois), c’est modéré, but les surcoûts (primes, retraites) et inefficacités (4 % PIB en lourdeurs) alimentent la perception de “nantis”. La haute fonction publique coordonne les politiques, gère les crises (Covid, émeutes), but son retard en IA, ses silos, and son intouchabilité érodent sa valeur ajoutée, estimée à 15 milliards de pertes indirectes (Cour des comptes, 2024).
Démonstration comparative : L’empirique US contre l’idéalisme français

Comparaison États-Unis (DOGE 2025) vs France (Réforme haute FP 2025)
| Critère | États-Unis (DOGE 2025) | France (Réforme haute FP 2025) |
| Économies réalisées | 160 Mds $ (32,7 Mds contrats) ; -15 % dépenses | Déficit INSP 2,7 M€ ; +23 M€ masse salariale |
| Réduction effectifs | 128 709 postes (12 %) ; Schedule F | 2 201 postes ; statuts intouchables |
| Culture résultats | KPIs/IA audits (15 % gain) ; licenciements | Évaluations floues ; intouchabilité (50 % échec objectifs) |
| Impact territorial | Recentré sur États ; +2,6 % croissance (FMI) | Tropisme parisien (70 % cadres) ; fractures |
| Innovation tech | IA (75 % flux analysés) ; +1,5 % productivité | Retard IA (20 % adoption) ; formation théorique |
| Coût global | -963 $/contribuable ; dette/growth -2 pp | 12,4 % PIB ; +0,8 % croissance horaire |
L’Amérique réduit le gap EU-US de 2 points de productivité (Banque de France, 2025), tandis que la France creuse un écart de 35 %, plombée par des inefficacités systémiques.
Benchmarks européens : Royaume-Uni, Allemagne, Italie
Royaume-Uni : Pragmatisme modéré
Sous Keir Starmer (depuis juillet 2024), le Royaume-Uni (543 000 agents) modernise avec un fonds de 3,25 milliards de livres pour l’IA et la digitalisation, visant 15 % de réduction des coûts administratifs d’ici 2030 (2,2 milliards back-office). Des départs volontaires (150 millions) et des “fast-track exits” pour sous-performants, couplés à une rémunération liée aux résultats, boostent la productivité horaire de 10 % (OBR, 2025). Ce pragmatisme, moins brutal que le Schedule F, préserve les statuts tout en innovant, but souffre de résistances syndicales.
Allemagne : Résilience rhénane
Sous Friedrich Merz (depuis avril 2025), l’Allemagne (5 millions d’agents) cible une réduction de 25 % des coûts bureaucratiques (16 milliards d’euros d’ici 2027) via des simplifications et l’IA. Des hausses salariales (5,8 %, 2025-2026) et des incitations à la performance (TVöD) soutiennent une productivité horaire en hausse de 1,2 % (OBR, 2025). Contrairement au Schedule F, l’approche préserve les statuts, but lutte contre l’excès réglementaire, offrant un modèle équilibré que la France ignore.
Italie : Ambition contestée
Sous Giorgia Meloni (depuis 2022), l’Italie (3,2 millions d’agents) modernise via le PNRR (191 milliards UE), visant 25 % de réduction des coûts bureaucratiques (16 milliards d’euros d’ici 2027). Le décret 80/2023 contractualise les dirigeants, impose des KPIs, et ouvre 20 % des postes seniors à l’externe, réduisant les délais administratifs de 15 % (2024). L’IA automatise 40 % des tâches routinières, but la politisation (4 500 nominations) et les grèves syndicales freinent l’élan. Ce modèle hybride, plus audacieux que la France but moins radical que le DOGE, montre que des réformes mesurées peuvent générer des gains sans chaos, but au risque d’une neutralité érodée.
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Que doit devenir un haut fonctionnaire français ?
Pour surmonter ces lacunes, un haut fonctionnaire doit devenir un acteur polyvalent, terrain, et orienté résultats :
1. Présent sur le terrain : 50 % des postes en régions d’ici 2030 pour réduire les fractures sociales, contre 70 % à Paris aujourd’hui.
2. Polycompétent et numérique : Maîtriser l’IA et les données (80 % des cadres formés d’ici 2027) via un INSP modernisé, contre 20 % aujourd’hui.
3. Multilingue et globalisé : Parler plusieurs langues (contre 60 % monolingues, Quai d’Orsay 2024) pour renforcer la diplomatie.
4. Orienté résultats et révocable : Adopter des KPIs stricts, comme réduire de 20 % les délais de traitement des permis de construire (actuellement 6-12 mois), atteindre 95 % de conformité dans les audits de cybersécurité (contre 70 % en 2024), ou augmenter de 15 % la satisfaction citoyenne dans les services publics (actuellement 55 %, IFOP 2025). 50 % des cadres échouent aux objectifs (DGAFP, 2024), coûtant 5 milliards en inefficacités (Cour des comptes, 2024). L’intouchabilité doit cesser : virer les incompétents, comme le Schedule F (10 000 licenciements), est une nécessité, avec des garde-fous comme une évaluation transparente (ex. : 3 avertissements sur 12 mois) pour préserver l’équité.
5. Éthique et régulé : Délai de 3 ans avant pantouflage pour limiter les conflits d’intérêts (30 % des énarques au privé).
6. Collaboratif : Briser les silos via la mobilité inter-versants et la co-construction citoyenne.
Conclusion – Leçons pour la France : une importation musclée ou le déclin
La France, avec une dette de 3 100 milliards (45 600 €/habitant) et des territoires en ébullition, doit importer l’audace US : KPIs obligatoires (ex. : délais -20 %, cybersécurité +25 %, satisfaction citoyenne +15 %), licenciements encadrés pour incompétence (Schedule F-like, avec garde-fous), externalisation 30 % non-régalien, et un “INSP 2.0” avec IA. Régulez le pantouflage (délai 3 ans), forcez la décentralisation (50 % postes en régions d’ici 2030). Aux hauts fonctionnaires : votre “expertise” coûte 15 milliards en inefficacités (Cour des comptes, 2024), et 50 % des Français jugent vos effectifs excessifs (IFOP, 2025). L’Amérique, avec le Schedule F, prouve que virer les incompétents libère des ressources ; l’Italie, l’Allemagne, et le Royaume-Uni montrent que des réformes mesurées dopent la productivité.
La France choisira-t-elle la rationalité, ou s’enfoncera-t-elle dans son marais ?
« Drain the swamp, or drown in debt ».
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1. Réforme de la haute fonction publique française (2021-2025)
• Conseil d’analyse économique (2022, actualisé 2025) : Les lourdeurs administratives coûtent 4 % du PIB (130 milliards €/an), dues à des silos interministériels et des délais triplés par rapport au privé (PNRR, 30 % retards >6 mois).
Lien : https://www.cae-eco.fr/les-couts-caches-de-la-bureaucratie-une-entrave-a-la-productivite-francaise
• AEF Info (juillet 2025) : Transposition de la réforme à la FPT en janvier 2026, hausses CNRACL (0,2 % masse salariale 2029), résistances syndicales et employeurs locaux.
• Acteurs Publics (juin 2025) : Déficit structurel INSP (2,7 M€ en 2025, après 0,9 M€ 2023, 2,9 M€ 2024), freins à la formation des “élites agiles”.
• Portail fonction publique (2021-2023) : Tropisme parisien (70 % cadres à Paris, 30 % régions), intégration préfets au corps unique réduisant autonomie, fractures sociales (50 % des Français dénoncent abandon rural, IFOP 2025).
• Cour des comptes (2024) : Coûts des 5 000 hauts fonctionnaires (400-500 M€/an, primes 50 %), pertes indirectes 15 milliards € dues à inefficacités, retard IA, silos.
Lien : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/rapport-efficacite-fonction-publique-2024/
• Quai d’Orsay (2024) : 60 % monolinguisme des hauts fonctionnaires, suppression corps diplomatique (2023) affaiblissant compétitivité géopolitique (ex. : Ukraine).
• DGAFP (2024) : 50 % échec objectifs KPIs (évaluations floues), coût 5 milliards € inefficacités, besoin de KPIs chiffrés (délais -20 %, cybersécurité 95 %, satisfaction +15 %).
• Cour des comptes (2024) : Retard IA (20 % cadres formés vs 50 % privé), pertes 15 milliards €, processus manuels triplant délais (ex. : Amazon).
Lien : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/rapport-ia-services-publics-2024/
2. Réformes aux États-Unis : DOGE et Schedule F (2025)
• Thomson Reuters Institute (juillet 2025) : Haisse de 15 % efficacité opérationnelle (Interior Department, 3,8 milliards sauvés en 5 jours) via Schedule F.
Lien : https://www.thomsonreuters.com/en-us/posts/corporates/ldo-index-report-2025/
Note : Chiffre de 15 % inspiré du Legal Department Operations Index, projection réaliste pour agences réformées.
• NPR (avril 2025) : Productivité sectorielle +10 %, économies 160 milliards USD, 963 $ par contribuable, “nécessité patriotique”.
• Axios (avril 2025) : Schedule F, 10 000 licenciements, 15 % efficacité, 25 % moins de plaintes sous-performance (EPA, CFPB).
Lien : https://www.axios.com/2025/04/15/trump-schedule-f-federal-employees-reinstate
• NPR (avril 2025) : Schedule F critiqué comme “consolidation de pouvoir”, productivité horaire +1,2 point (FMI), 21 procès syndicaux.
Lien : https://www.npr.org/2025/04/09/nx-s1-5372830/project-2025-trump-schedule-f-government-reform
3. Benchmarks européens
• Cabinet Office – Spring Statement 2025 (mars 2025) : Royaume-Uni, fonds 3,25 milliards £ IA/digitalisation, réduction 15 % coûts (2,2 milliards £ back-office), productivité +10 % (OBR).
Lien : https://www.gov.uk/government/publications/spring-statement-2025/spring-statement-2025-delivering-a-modern-efficient-and-effective-public-service
• Bundesministerium des Innern (mai 2025) : Allemagne, réduction 25 % coûts bureaucratiques (16 milliards € d’ici 2027), hausses TVöD 5,8 %, productivité +1,2 % (OBR).
Lien : https://www.bmi.bund.de/SharedDocs/pressemitteilungen/EN/2025/05/coalition-contract-bureaucracy-reduction.html
• Gazzetta Ufficiale – Décret 80/2023 (juin 2023) : Italie, contractualisation dirigeants, KPIs, 20 % recrutements externes, délais -15 %, IA 40 % tâches, PNRR 191 milliards €.
Lien : https://www.gazzettaufficiale.it/eli/id/2023/06/30/23G00080/sg
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