Hunter Biden, le talon d’Achille du président démocrate

Hunter Biden, le fils de tous les excès.: Crack, prostituées, cocaïne, fraude, voitures de luxe… Ces photos sont extraites de son ordinateur que la gauche américaine qualifie de “complot”. Montage Le Diplomate

Le procès du fils de l’actuel président américain, âgé de 54 ans, commencera le 3 juin prochain, pour détention illégale d’armes, a annoncé la juge fédérale du Delaware, Mme Maryellen Noreika. Hunter Biden risque 25 ans de prison. 

La liste des frasques « du fiston » s’apparente plus à une liste à la Prévert qu’au tableau d’honneur.

Le fils Biden a plaidé non coupable pour avoir menti sur sa consommation de drogues, lorsque ce dernier a acheté une arme à feu en octobre 2018, ce qui aurait pu être qualifié de « violation de la loi fédérale ». Si Hunter Biden a reconnu avoir des problèmes de toxicomanie, connus et largement médiatisés pendant cette période, et notamment d’addiction au krach, ses avocats ont affirmé qu’il n’avait pas enfreint la loi et « que même un primo-délinquant n’aurait pas été inculpé pour un tel motif ». 

Les avocats de l’intéressé ont cherché à faire annuler l’affaire en faisant valoir que les procureurs avaient cédé aux pressions politiques, après que les Républicains, dont le candidat Donald Trump, aient qualifié tout accord d’immunité possible, comme un « accord de faveur ». Les procureurs en charge de l’affaire, ont déclaré à la suite de ce coup d’éclat, « qu’il n’y avait aucune preuve que cette affaire soit motivée par des considérations politiques et que les preuves retenues contre Hunter Biden étaient accablantes ». Un accord sur une possible immunité du fils du président américain a donc explosé en plein vol (Source : Hunter Biden’s federal gun charge trial slated for early June, par Bradford Betz, publié le 13 mars 2024, Fox News).

La juge Maryellen Noreika a assigné les semaines du 3 et du 10 juin 2024 à la sélection du jury, le calendrier des débats devant être fixé ultérieurement après consultation des deux parties.

En parallèle, Hunter Biden a également plaidé non coupable des accusations fiscales portées à son encontre à Los Angeles, concernant un système mis en place pendant 4 ans, qui lui aurait permis de détourner près de 1, 4 million de dollars au fisc américain et de conserver son train de vie jugé « extravagant ». Le procès de cette affaire est prévu de la fin juin à la mi-juillet 2024. 

Hunter Biden, le « maillon faible » du clan Biden

(Source : Joe Biden « enabled » family to sell access to « dangerous adversaries » Tony Boulinski testifies, par Brooke Singman, publié le 13 février 2024, Fox News).

Dans le cadre de l’enquête en destitution de l’actuel président américain, ce mardi 13 février 2024, un ancien collaborateur de Hunter Biden a lâché une véritable bombe à retardement, qui risque d’éclabousser durablement la réputation de Joe Biden et du camp démocrate. 

Pour rappel, les Républicains ont voté en décembre dernier l’ouverture d’une enquête en destitution (« impeachment ») contre le président américain, accusé d’avoir profité financièrement de son fils Hunter Biden. A 221 voix pour et 212 contre, le vote à la Chambre des représentants a réuni les suffrages de tous les députés de droite, et d’aucun démocrate. Les accusations portaient sur des témoignages et des relevés bancaires montrant que des millions de dollars ont été versés à la famille Biden par des adversaires étrangers. »

M. Tony Bobulinski, ancien collaborateur de Hunter Biden, a œuvré pour créer la coentreprise Sino Hawk Holdings, née d’un rapprochement avec la société énergétique chinoise, CEFC. Déclarant avoir rencontré Joe Biden en 2017, il a témoigné à huit clos devant les commissions Oversight et judiciaire de la Chambre des représentants. Le témoignage de Tony Bobulinski repose donc sur son « expérience personnelle directe » avec le clan Biden. « Joe Biden était (selon lui), la marque vendue par le fils » 

« L’opération de trafic d’influence engagée par les membres de la famille Biden, de Chine à l’Ukraine et ailleurs- a été monnayée et vendue à des acteurs étrangers, qui cherchaient à influencer Joe Biden et le gouvernement des Etats-Unis ». 

Les voies d’accès aux intérêts stratégiques américains ont été vendues aux « adversaires les plus dangereux des Etats-Unis », selon Tony Bobulinski, c’est-à-dire, « le parti communiste chinois, la Russie et d’autres encore (…) Joe Biden était bien plus qu’un participant et un bénéficiaire des affaires de sa famille ; il était un facilitateur, bien qu’il ait été protégé par un système complexe pour maintenir un déni plausible. La seule raison pour laquelle ces transactions commerciales internationales ont eu lieu- avec des dizaines de millions de dollars versés directement à la famille Biden- est que Joe Biden occupait de hautes fonctions »

Bobulinski pointe également « les violations » commises par l’ancien président de « la loi sur l’enregistrement des agents étrangers, de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger et de la loi sur les organisations influencées par le racket et la corruption (RICO) ». 

Le parti communiste chinois, par l’intermédiaire de son substitut, China Energy Company limited, ou CEFC, un conglomérat énergétique chinois, aurait « cherché à infiltrer et à compromettre Joe Biden et la Maison Blanche Obama-Biden », dira Bobulinski, notant que le travail a commencé en 2015 et s’est poursuivi en 2017 puis en 2018. 

« L’approche agressive » de la CEFC envers le clan Biden aurait commencé au moment précis où Joe Biden a annoncé qu’il ne se présentait pas à l’élection présidentielle de 2016. Cette annonce date d’octobre 2015. 

Hunter Biden est perçu comme le maillon faible de la famille Biden.  Bobulinski témoignera avoir rencontré personnellement Joe Biden Los Angeles en mai 2017 à plusieurs reprises pour discuter des grandes lignes de leurs relations d’affaires. 

« La seule raison pour laquelle Joe Biden m’a rencontré en privé lors de la Milken Institute Global Conference et m’a fait asseoir à sa table d’honneur était que j’étais un associé de la famille Biden cite-t-il. Un associé de Hunter (…) La famille Biden a été enrichie à hauteur de dizaines de millions de dollars par certains de nos adversaires les plus dangereux » (Source : Joe Biden « enabled » family to sell access to « dangerous adversaries » Tony Boulinski testifies, par Brooke Singman, publié le 13 février 2024, Fox News).

« Nous avons beaucoup de questions à poser à Hunter Biden » (Deputé Rep. James Comer)

(Source : Joe Biden allegedly considered joining board of CCP- linked company witness testifies from prison, par Brooke Singman, publié le 23 février 2024, Fox News)

L’implication de Joe Biden a apporté un « accès politique aux Etats-Unis et dans le monde entier » a témoigné depuis sa prison, un ancien associé de Hunter Biden, M. Jason Galanis, dans sa déclaration d’ouverture faite le 23 février aux enquêteurs du Congrès, depuis une prison de l’Alabama, dans le cadre de l’enquête sur la mise en accusation de Hunter Biden. 

Jason Galanis purge une peine de 14 ans de prison, après avoir plaidé coupable de fraude sur des titres émis par une société affiliée à une tribu amérindienne du Dakota du sud, utilisés pour ses finances personnelles. « Toute valeur ajoutée de Hunter Biden à notre entreprise était son nom de famille et son accès à son père, le vice-président Joe Biden (…) En raison de cet accès, j’ai accepté de leur apporter une participation au capital, sans qu’ils aient à débourser quoique ce soit en échange de « leur capital relationnel » a –t-il déclaré aux enquêteurs. 

La journaliste Brooke Singman poursuit : « Hunter Biden a été vice-président du groupe Burnham» et a apporté des relations stratégiques à l’entreprise, notamment du Kazakhstan, de la Russie et de la Chine ».  

Jason Galanis, qu’elle cite, affirme quant à lui « Burnham a été le point focal pour intégrer un – bureau familial Biden– dans une société financière de grande envergure avec une influence internationale », en ajoutant qu’ils ont acquis certaines des sociétés de Hunter Biden comme RSP Investments et Rosemont Seneca Advisors. En 2014, Galanis a convenu avec Hunter Biden et un autre associé, Devon Archer, que l’entreprise Burnham & Company devait former un partenariat avec Harvest Fund Management, une société chinoise de services financiers de 300 milliards de dollars, étroitement liée au parti communiste chinois. A l’époque Harvest avait déjà accepté d’être un partenaire fondateur de BHR Partners.  

Dans de nombreux échanges de courriels, Galanis a expliqué aux enquêteurs le poids des mots employés « lean in », souvent utilisés par Hunter Biden et Devon Archer, dans leurs relations d’affaires pour désigner « l’accès à l’influence politique du vice-président Biden ». 

L’an dernier, Devon Archer a témoigné devant la commission de surveillance de la Chambre des représentants que Hunter Biden avait mis son père, alors vice-président à l’époque, sur haut-parleur, lors de réunions avec des partenaires commerciaux au moins 20 fois et qu’il avait déclaré que Joe Biden « avait été mis au téléphone pour vendre la marque ». 

Galanis a également reconnu que l’oligarque russe Yelena Baturina et son mari, l’ancien maire de Moscou, Yuri Luzhkov, étaient présents lors d’un appel d’affaires, en présence de Joe Biden, par haut-parleur interposé, qui aurait eu lieu le 4 mai 2014. 

Jason Galanis a écopé de 8 années de détention fédérale dans cette affaire. Devon Archer a été également inculpé, mais a vu sa condamnation annulée fin 2018 par la juge de district de Manhattan, Mme Ronnie Abrams. Toutefois sa condamnation a été rétablie par la cour d’appel, un mois avant les élections de 2020. Il risque actuellement une peine d’emprisonnement d’un an et un jour.

Hunter Biden, quant à lui, n’a pas été inculpé et Galanis pense que la stratégie de poursuite fédérale était bien destinée à le protéger ainsi que son père.

Jason Galanis a demandé à bénéficier de l’assignation à résidence pour le « mettre en sécurité », ce qui lui a été refusé. 

En janvier 2023, ce dernier affirme avoir été agressé sexuellement par un membre du personnel pénitentiaire de la prison fédérale de Pensacola :

« Je crois, que sur la base des événements rapportés, que j’ai décrits, dont la plupart sont consignés par écrit, j’ai été victime d’une répression par l’agression sexuelle sur ma personne, de la part d’un membre du personnel de la prison, de Pensacola ».


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