
Par Le Diplomate
Lausanne, réputée pour sa tranquillité helvétique et sa prospérité, a vécu ces derniers jours une flambée de violences inédites. Trois nuits d’émeutes, entre le 24 et le 26 août, ont embrasé le quartier de Prélaz après la mort d’un adolescent de 17 ans d’origine algérienne, tué lors d’une course-poursuite avec la police sur un scooter volé. Comme toujours les policiers ont été accusés de racisme. Bus incendiés, cocktails molotov, affrontements violents avec les forces de l’ordre : la Suisse découvre à son tour le spectre des émeutes urbaines liées à l’immigration.
Un signal fort et grave : le « vivre-ensemble », tant vanté par la caste progressiste, n’existe plus que dans ses discours. De Lausanne à l’Espagne, du Royaume-Uni à l’Écosse, l’Europe s’embrase par endroits, sous les yeux d’élites politiques et médiatiques plus promptes à dénoncer la dérive autoritaire de Donald Trump, le danger de l’« ogre » Poutine ou encore s’inquiéter de l’avenir politique de François Bayrou et d’Emmanuel Macron, qu’à voir l’incendie européen…
Lausanne, citadelle helvétique en flammes
Trois nuits de violences urbaines ont donc embrasé le quartier de Prélaz après la mort tragique d’un adolescent de 17 ans d’origine algérienne, ayant perdu le contrôle de son scooter volé lors d’une course-poursuite policière. Cocktails molotov, bus incendiés, affrontements avec les forces de l’ordre, responsable politique quasi lynché aux cris de « C’est un facho ! » : la nouvelle a cristallisé l’indignation. Or, dans les médias « mainstream », ces événements ont été étrangement noyés sous un flot d’actualités bien plus superficielles…
Jusqu’ici, le pays alpin semblait préservé de ce type de convulsions. Mais ces violences rappellent brutalement que même une économie prospère et un modèle social stable ne suffisent pas à juguler les tensions identitaires et communautaires. Lausanne vit ce que d’aucuns décrivent comme ses « premières émeutes de migrants ».
La comparaison avec d’autres foyers de tensions européens qui sont survenus durant l’été est inévitable. En Espagne, à Torre-Pacheco, des émeutes anti-immigrés ont éclaté mi-juillet, après l’agression d’un retraité par des jeunes d’origine marocaine. Au Royaume-Uni, les manifestations anti-migrants se sont multipliées depuis juillet devant les hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, sur fond de colère croissante contre un système d’accueil saturé.
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Progressisme et patronat derrière l’ouverture débridée des frontières
Dans cette équation explosive, les élites progressistes ne portent pas seules la responsabilité. Le patronat, en quête de main-d’œuvre bon marché (on pense notamment à des plateformes comme Uber), a activement poussé à l’ouverture des frontières, afin de faire pression sur les salaires et créer, en filigrane, une armée d’ouvriers corvéables à merci. L’immigration n’est plus alors une question humanitaire : elle devient un rouage du dumping social.
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Un silence médiatique éloquent
L’épisode helvétique — et celui tout aussi symbolique survenu en Écosse, où une adolescente de 14 ans, armée d’une hache et d’un couteau, a défendu sa sœur contre un migrant soupçonné de tentative d’agression sexuelle — n’ont guère retenu l’attention des grands médias mainstream européens. Fort heureusement, la scène a été largement relayée sur les réseaux sociaux et elle est devenue un symbole des fractures sociales, communautaires et du sentiment d’abandon ressenti par une partie des populations autochtones.
Les grands médias, eux, étaient bien trop occupés à évoquer la canicule puis la fin de l’été et la rentrée, la faillite économique de la France et l’avenir politique de son président, rappeler encore et encore le danger que représentent « l’ogre Poutine » et « ses troupes russes à nos portes », ou enfin, souligner les dérives autoritaires supposées de Trump… qui lui pourtant agit, en bien ou en mal et que cela nous plaise ou non, en déployant des troupes pour restaurer l’ordre et la sécurité dans les grandes villes américaines.
Ce contraste en dit long sur les priorités éditoriales d’un paysage médiatique à bout de souffle et surclassé de plus en plus par les médias alternatifs.
« Le drapeau suisse, sa croix rouge et plus de 60 millions de vues pour Elon Musk. Le lanceur d’alerte de la « droite internationale » s’est empressé de relayer l’actualité lausannoise » a tout de même rappelé Le Point… C’est vrai que c’était une information importante à rappeler ! Et c’est sûr, tout cela va être encore la faute de « l’extrême-droite » !
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Le vivre-ensemble, plus une idéologie que la réalité
Quoi qu’il en soit, ces deux « faits divers » estivaux cités plus haut mettent en évidence la faillite du modèle du vivre-ensemble tel qu’il est promu par les élites progressistes. Dans une Suisse économiquement stable, le déchaînement de violence révèle que la prospérité ne suffit plus à maintenir la cohésion sociale. Le masque idéologique tombe : lorsque la peur grandit, c’est l’ordre — pas l’utopie — qui prime.
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Échecs progressistes et déni du réel
Les gouvernements de gauche, progressistes et humanistes ont fait preuve d’un aveuglement forcé. Par idéologie ou par désir de plaire à certains groupes, ils ont refusé de voir l’accumulation de tensions dues à l’immigration non maîtrisée — alimentée par la guerre, l’islamisme ou l’instabilité sociale — et par les réseaux sociaux qui amplifient toutes les colères en un clic.
Ajoutons à cela, comme on l’a dit, la pression patronale qui, pour affaiblir les salaires, a soutenu des politiques migratoires laxistes, aidée en cela par ses idiots utiles d’extrême-gauche. Le résultat ? Une population en colère, des institutions fragilisées, et un État débordé.
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Pourquoi rien ne changera vraiment… avant le grand chaos
Pour autant, il ne faut pas s’attendre à un sursaut politique en Europe. La plupart des dirigeants actuels préfèrent préserver le dogme humanitaire, ruiner (doucement mais sûrement) leurs économies en voulant poursuivre la guerre en Ukraine, même si ce conflit n’a jamais été un intérêt géopolitique vital et au final ne les concerne absolument – après tout, rions un peu avant de pleurer, la Russie n’ira jamais envahir une Europe en faillite, surendettée, à la dérive voire menacée par des guerres civiles…
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Lausanne, Espagne, Royaume-Uni, Écosse : l’Europe montre ses fissures. Émeutes, auto-défense, médiatisation biaisée, déni et incompétence politique… tout cela constitue un avertissement clair. La situation ne peut que s’aggraver…
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