Par Alexandra Ardisson
Beyrouth et le Koweït en 1983, Alger en 1992, New York – Bombay et Sivas en 1993, Arabie Saoudite en 1996, Louxor en 1997, Tanzanie et Kenya en 1998, Indonésie en 2000, NYC en 2001, Russie en 2002, Maroc en 2003, Espagne en 2004, Londres en 2005, Algérie et Irak en 2007, Pakistan en 2008, Chine en 2011, Paris en 2015, Nice en 2016, Istanbul 2017, Vienne en 2020, Nigeria 2023, Moscou 2024, Allemagne 2025…
Cela vous semble long à lire ? Et pourtant ce ne sont que quelques exemples d’attentats islamistes parmi des centaines commis depuis la fin du XXème siècle et cela représente plusieurs dizaines de milliers de victimes civils et autant de familles détruites.
Nous sommes en guerre. En guerre contre le terrorisme islamiste qui use de moyens barbares pour tenter de faire plier nos démocraties et nous entrainer vers l’obscurantisme.
En revenant d’Egypte début avril 2025, vous avez annoncé vouloir, sous conditions, reconnaitre l’Etat palestinien en juin alors que cette zone géographique sous tension, continue de s’enliser dans le chaos depuis le pogrom et la prise d’otages commis 7 octobre 2023 en Israël lors d’attaques terroristes coordonnées menées par le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens.
Je ne suis ni israélienne ni juive mais j’aurais pu l’être.
Je ne suis ni palestinienne ni musulmane mais j’aurais pu l’être aussi.
Je suis une femme française catholique par « tradition familiale » qui aujourd’hui ne souhaite qu’une seule chose, vivre en paix – comme certainement la grande majorité des israéliens et des palestiniens – tout en ayant conscience que pour y parvenir il faudra se battre.
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Se battre étant donné qu’aujourd’hui ce sont nos valeurs républicaines qui sont en danger car en opposition totale au modèle mortifère promu par les islamistes qui s’infiltrent de plus en plus dans notre société.
Il n’y a qu’a lire le rapport choc sur les frères musulmans qui veulent instaurer la charia en France et en Europe, passer un peu de temps sur les réseaux sociaux et constater la prolifération des pages véhiculant l’idéologie des islamistes radicaux, remarquer l’endoctrinement en prison de ceux qui y sont rentrés pour de la « délinquance ordinaire », observer la dérive de certaines « grandes écoles » et partis politiques, noter la multiplication des actes antichrétiens et antisémites, ouvrir les yeux sur la propagation du wokisme et l’amplification des Fake news et des tentatives de manipulation de l’information,…
Tout est là , sous nos yeux qui sont, je l’espère, de plus en plus grands ouverts.
Bien que depuis le 7 octobre 2023 le monde entier vit au rythme de la guerre entre Israël et le Hamas, ce qui se passe aujourd’hui dépasse largement ce conflit et chaque déclaration politique, action diplomatique, opération militaire doit être minutieusement pesée, étudiée et calibrée.
Monsieur le Président de la République,
On ne négocie pas avec des barbares, on les combat.
On ne cède pas au chantage d’extrémistes islamistes, on les fait plier.
On ne récompense pas nos bourreaux, on les punit.
C’est exactement ce qu’Israël a eu le courage de faire dans la nuit du 12 et 13 juin 2025, en frappant certains sites militaires stratégiques du régime des Mollahs en Iran.
En usant de son droit à se protéger et à assurer sa sécurité, l’armée Israélienne à fait, avec des frappes chirurgicales et ciblées, ce que beaucoup de gouvernements occidentaux (et même arabes) rêvaient de faire : tenter d’empêcher l’Iran de détenir l’arme nucléaire et mettre un genou à terre à un régime islamiste qui rêve, avec ses alliés, de faire plonger l’occident dans l’obscurantisme et la terreur comme il le fait avec son propre peuple.
Vous avez annoncé décaler la conférence onusienne sur la reconnaissance l’Etat palestinien prévu demain pour des « raisons logistiques et sécuritaires » qui empêchent certains dirigeant arabes de se rendre à NYC. Au même moment votre Ministre des Affaires Etrangères déclarait que la France, quels que soient les développements récents dans la Région la France, restait déterminée à le faire très rapidement.
Comme le dit très justement David Lisnard, Président de Nouvelle Energie « La stabilité et surtout la paix dans la région, de même que la fameuse « solution à deux états » que j’appelle de mes vœux ne peuvent se faire maintenant et avec les régimes totalitaires islamistes des mollahs et du Hamas ».
Monsieur le Président, par crainte d’éventuelles représailles la France ne peut, par votre voix, être faible et lâche face à un ennemi sans pitié qui, tôt ou tard, finira par nous frapper de nouveau.
Si vous renoncez à aider Israël et à être un soutien au peuple Juif alors que l’Iran menace nos démocraties et que l’antisémitisme s’amplifie dangereusement, si vous maintenez votre volonté de reconnaitre l’Etat palestinien prochainement alors que le Hamas reste impuni, ce sera votre faute moral et politique mais ce seront nos enfants et les générations futures qui en paieront le prix car vous donnerez ainsi un quitus aux méthodes sanguinaires et barbares du terrorisme islamique.
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